L'affreuse substitution !
A Nine Mile dans la paroisse de Saint Ann en Jamaïque le 6
février 1945, Robert Nesta Marley est né. Son parcours est marqué par un
rythme : reggae. Icône de la musique mondiale, le jamaïcain s’est battu
durant sa vie à travers la musique pour le respect de la liberté et la dignité
des peuples noirs. C’est dans ce cadre qu’il a eu à faire le voyage de
l’Ethiopie d’Ailey Sélassié et au Zimbabwe de Robert Mugabe sur le continent
africain. Sa musique, le reggae jamaïcain, un proche dérivé du rythme et blues
et de la soul américaine, est la voix de tous les peuples opprimés de la terre
au nom desquels il s’exprime. Le
roi du reggae, Robert Nesta Marley dit Bob est décédé le 11 mai 1981 dans un
hôpital américain en Floride après avoir été affaibli par la maladie du cancer.
Le monstre du reggae a indiqué alors qu’il fumait de l’herbe pour réveiller son
inspiration et hop, les adeptes du rastafarisme en tout la plupart en font la
règle du jeu. Et ainsi, la substitution est intervenue. Désormais pour ce que
nous voyons au Bénin, le 11 mai, le jour de la commémoration de la mort du
« King of reggae » est guetté pour fumer toutes les sortes de
stupéfiants existant. C’est dans cette affreuse substitution qu’à l’occasion de
ce jour qui pour être un jour de réflexion, puisque la voix de l’illustre est
la voix des opprimés et des sans voix, pour voir dans quelle mesure prendre la
défense des faibles à travers son « rasta », est tout simplement le
jour de « Gandja ». il urge donc de faire la nuance entre fumer la
drogue et se rappeler la mort de l’illustre Bob Marley. A nos yeux cette
substitution est d’autant plus affreuse qu’il tend à ôter au 11 mai son
fondement. L’ultime urgence est donc de revenir à de meilleurs sens et rester
la vraie relève de Bob. Rastafarisme ne rime pas forcément avec
drogue. C’est ce que je pense.
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