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Affichage des articles du mars, 2019

Bénin/Sortie de l'impasse électorale : Aucune volonté du camp présidentiel

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La ruse et la rage font ravage et engagent le pays dans un pavage d'une rue de non démocratie. Le processus électoral a du plomb dans l'aile et l'impasse crève l'œil. Législatives 2019, aucune assurance pour la préservation des acquis démocratiques et la préservation de la paix. Et pour cause, tout se joue pour une élection unicolore. Il faut donc à tout prix mettre en pratique "sa capacité d'empêcher la compétition". Les autorités béninoises, du sommet de l'État en passant par celles impliquées dans le processus électoral ont pourtant rassuré les délégations internationales qui ont fait la chaîne au Bénin. Mais jusqu'ici, l'on y comprend que c'est du leurre. Le camp soutenant les actions du président de la République, Patrice Talon ne veut pas des élections à enjeux. Ils misent plutôt sur une législative entre copains et amis. Le chef de l'État lui-même semble ne pas être contre ce match anti-démographique qui se cuisine. Car, cela

Révision de la Constitution, la folie de la rupture

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Avril 2016 - mars 2019, 3 ans de gestion du Bénin par le président Patrice Talon et 3ème tentative de la révision de la Constitution du 11 décembre 1990. Depuis la présentation du rapport du comité paritaire mis en place à l'Assemblée nationale en vue de sortir des propositions de sortie de crise dans le cadre des législatives 2019, le sujet polémique apparaît à nouveau. Toucher la Constitution du Bénin en son article 80 en vue de proroger le mandat de la 7ème législature d'un mois et demi dans une situation où le processus électoral est en difficulté. Encore cette révision là ! De 2017 à cette 2019, pas cette année où le chef de l'État Patrice Talon ne manifeste son désir de réviser la Constitution béninoise. On se rappelle le 4 avril 2017 où le projet a échoué sans même entrer dans la résidence de la prise en compte. En juillet 2018, c'est après avoir franchi l'étape de la prise en compte et bloqué à la révision pour ouvrir la fenêtre du référendum que le présid

Les yeux fermés. Et nous y voilà !

Le processus électoral est lancé dans l'optique des législatives de 2019. Mais à chaque étape de son parcours, des épines se dressent, des polémiques naissent, des doutes s'installent et des incertitudes s'enflent. La crise est née. Sa cause, elle est venue de très loin et n'a d'autres non que  les lois votées sans étude en profondeur. Ces lois votées les yeux fermés par le Bloc de la majorité parlementaire (Bmp). L'oeuvre du Bmp est à la phase pratique de sa révolte. Pénaliser le Bénin, sa démocratie et ses fils. La République fait face à une situation amenée par la recherche effrénée des intérêts égoïstes, par le vœu trop ardent de faire plaisir au prince et surtout par une perte d'objectivité. Nos députés de la majorité parlementaire auraient usé leur position de force pour représenter dignement le peuple qu'on n'en serait pas là. Hélas ! Ils ont beaucoup plus représenté le gouvernement. Et nous y voilà ! Le Bénin, pays à la recherche des por

L'après Cotonou : Verrous sur les futures marches de l'opposition

La contradiction en souffrance au Bénin, les voix discordantes éprouvées et la liberté d'expression gelée. Le lundi 11 mars 2019 dans les rues de Cotonou, l'opposition béninoise a démontré sa force à travers une marche pacifique de protestation contre le gouvernement de Patrice Talon. Une gigantesque et inédite marche face à laquelle le gouvernement n'en revient pas, ayant certainement pris la mesure de l'opposition populaire qu'il a en face. Conséquences, plus question de permettre de pareille démonstration. En effet, suite à la marche de Cotonou, des demandes de marche de pacifique de protestation sont formulées un dans plusieurs autres localités du Bénin. Tchaourou, Abomey-Calavi, Savè, Parakou, Porto-Novo et autres ont vu leur marche interdire par les autorités. Sans doute, le régime de la rupture et du nouveau départ ne compte plus permettre à l'opposition béninoise de causer à nouveau d'eaux de tête à Patrice Talon. Cela devient récurent au Bénin d

A l'entrée du 17 mars : Les récépissés des partis de l'opposition toujours chez Sacca Lafia

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Mercredi 13 mars 2019. Nous sommes à 72h de la date fixée par la nouvelle charte des partis politiques aux formations politiques pour se conformerà la nouvelle donne. Si certains partis, principalement proches du président de la République, Patrice Talon ont déjà reçu leurs récépissés des mains de Sacca Lafia, ministre de l'intérieur, ce n'est pas le cas des principaux partis de l'opposition. Force cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), Union sociale libérale (Usl), Restaurer l'espoir (Re) et autres font toujours la queue au ministère habileté à délivrer cette pièce aux partis sans gain de cause. Sacca Lafia prive toujours l'opposition du récépissé Malgré leurs maints cris et réclamations voire ultimatum, Sacca Lafia ne rend toujours pas la pièce. Même si on sait que le chef de l'État a commis le président de l'Assemblée nationale, maître Adrien Houngbédji aux fins de recueillir les propositions de la classe politique pour une sortie de crise, rien n

Exclusion des législatives et ennuis judiciaires pour le Prd : Le prix d'une volonté d'être à nouveau autonome ?

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Le Parti du renouveau démocratique (Prd) du président de l'Assemblée nationale du Bénin, maître  Adrien Houngbédji est recalé à la Commission électorale nationale autonome (Cena). L'institution chargée de l'organisation des élections à estimé que les dossiers du parti arc-en-ciel ne sont pas en règle et du fait, les invalide à l'instar de quatre autres partis politiques. A l'arrivée, seulement deux partis, l'Union progressiste et le Bloc républicain appartenant au chef de l'État Patrice Talon iront à la députation de 2019, selon la Cena. La situation n'est pas du goût du président Houngbédji et son parti qui ont formulé un recours devant la Cour constitutionnelle.  Pour se défendre, les choco-choco ont indiqué que les situations qui leur sont reprochées s'observent également au niveau des dossiers des partis du président Talon. Le Prd est même convaincu que des irrégularités plus graves se trouvent au niveau de ces blocs et crie aux traitements d

Bénin/Convocation de Houngbédji par la brigade criminelle : " On feint l'évidence ", selon l'opposition

Pour l'opposition béninoise, le justice du Bénin n'a pas à s'en prendre à maitre Adrien Houngbédji, président du Parti du renouveau démocratique  (Prd). Les coupables sont plutôt dans les rangs de la Commission électorale nationale autonome  (Cena) et les deux blocs politiques, sous grâce du président Patrice Talon, selon une déclaration faite ce mardi 12 mars 2019 par les forces de l'opposition au siège du parti Force cauris pour un Bénin émergent  (Fcbe). A travers la déclaration lue par le porte-parole du Fcbe, Nourénou Atchadé, la Cour constitutionnelle devrait plutôt se soucier de la vérification de l'authenticité des documents exhibé par le Prd que de les juger de confidentiels et d'en demander la provenance. Procédant ainsi, à en croire l'opposition, "l'on feint l'évidence" pour se lancer dans du dilatoire. En effet, le Parti du renouveau démocratique  (Prd) de maître Adrien Houngbédji fait partie des formations politiques exclu

Crise pré-électorale au Bénin : Persistance de la ruse, pièce justificative de l'opportunité de la marche de l'opposition

Au Bénin, la majorité du peuple est devenu Saint Thomas face à Patrice Talon, le chef de l'État. D'aucuns se demandent s'il encore opprutun pour les forces de l'opposition d'organiser la gigantesque marche projetée sur le lundi 11 mars prochain. L'opportunité est tout a fait justifiée. Et pour cause. Le président béninois, Patrice Talon n'a pas la réputation d'un homme de parole. L'homme a annoncé un mandat unique pour accéder au fauteuil présidentiel. Mais juste au bout d'un an de pouvoir, il n'en était plus question. Sinon, "il avisera". Devant François Hollande, l'ancien président de la France, Patrice a rassuré qu'il "fera de miracles". Mais au Bénin, face aux agents de santé, le contraire ne s'est pas fait attendre. "Je ne peux pas faire de miracle". Face au premier magistrat du pays qui a autant de voix, très excellent en double voix, il est difficile de croire à l'homme sur parole sans

Gigantesque marche de l'opposition : Un avertissement ferme du peuple à Talon et la rupture

La mobilisation est impressionnante, les messages sont forts et profonds, les visages sont serieux. Les forces de l'opposition amenées par Forces cauris pour un Bénin émergent  (Fcbe), Union sociale libérale (Usl), Restaurer l'Espoir (Re) et Parti communiste du Bénin  (Pcb) avec le peuple à leurs côtés étaient dans les rues de Cotonou. Une foule amère à travers leurs chants et propos voir messages sur les pancartes et banderoles vis-à-vis du régime de la rupture et son chef, Patrice Talon. Elle réclame entre autres, la fin de la faim au Bénin, le fin du chômage, la fin des détentions politiques et la libération des détenus, la fin d'exil pour tous les exilés politiques, l'abrogation des lois d'exclusion, la libération des quitus fiscaux des opposants encore dans les tiroirs de la direction générale des impôts, les élections inclusives, libres, équitables et transparentes. Ce monde qui a investi les rues de Cotonou a traduit l'expression d'un pays où l&#

Libérez les quitus fiscaux !

Ces quitus signés et gardés. La paix est un comportement. Certains citoyens continuent de faire encore la queue dans les halls de la Dgi (Direction générale des impôts). Une seule préoccupation , récupérer leurs quitus fiscaux. Certains quitus ont été signés et remis qu'à quelques minutes de la clôture du dépôt des dossiers à la Cena dans le cadre des législatives d'avril 2019. D'autres le sont que le lendemain de cette clôture. Mais il y en a qui continue d'être gardés à la Dgi et leurs propriétaires ou demandeurs sont quasiment devenus agents de cette direction car, obligés de se rendre sur les lieux tous les jours (même les week-ends). Pour preuve, une importante délégation des députés sont actuellement (matin du mardi 5 mars 2019) à la Dgi pour cette interminable préoccupation. Il faut libérer les quitus. Car, priver l'autre de son droit une violation de la loi. Rendez les quitus des citoyens pourtant désormais en règle vis-à-vis du fisc. Par Clemen

Lois votées les yeux fermés étaient tâchées, il faut la laver maintenant les yeux ouverts (Les députés de la minorité parlementaire n'étaient pas de mauvaise foi)

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L'honorable Guy Mitokpè n'était pas de mauvaise foi. Il a vu loin et cela lui a valu pleinement le nom du prophète aujourd'hui. Il a prédit tout ce qui arrive aujourd'hui et ce, directement à son papa, son président de l'Assemblée nationale, maître Adrien Houngbédji. Mais comme il était "trop petit", comme il n'était pas "une grande bouche", il n'a pas le droit d'être écouté. Il s'est alors tus de la plus belle des manières. "L'oiseau qui appelle la pluie de tomber ne manquera pas d'être mouillé... Les contraintes de cette loi s'imposeront à tous et je crois bien que c'est une manière de se ligoter soi-même. Dieu fera que ça sera une prophétie contre vous", avertit-il. Le député de la 6ème, l'homme des versets bibliques et de Dieu n'a pas manqué de s'ouvrir pour tirer sur la sonnette d'alarme. Il a même indexé et insisté sur l'article 242, qui est l'une des pierres maudi

Traitements de faveur aux partis du président Talon à la Cena : Plusieurs raisons fondent les inquiétudes du parti Fcbe

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L'honorable Nourénou Atchadé, porte-parole du parti Fcbe et les membres du bureau national de ce parti n'ont pas effectué leur sortie médiatique de ce vendredi 8 mars 2019 à tort. Ils ont crié aux manoeuvres de tripatouillage, mais principalement aux traitements de faveur à l'endroit de l'Union progressiste  (Up) et du Bloc républicain  (Br), deux partis qu'il nous convient d'appeler les bébés siamois du président de la République, Patrice Talon. On le sait. Il est celui qui promeut lesdits partis. Les langues se délient et les révélations se font et fondent logiquement les inquiétudes du parti Cauris qui craint une élection exemptée de crédibilité. Sinon, le Parti du renouveau démocratique  (Prd) de maître Adrien Houngbédji, chef de file du vote des lois les yeux fermés à l'Assemblée nationale a été clair. D'abord, le parti de la deuxième personnalité du pays, en parfait amour avec le chef de l'État, dans son communiqué a reconnu qu'il y a d