L'après Cotonou : Verrous sur les futures marches de l'opposition
La contradiction en souffrance au Bénin, les voix discordantes éprouvées et la liberté d'expression gelée. Le lundi 11 mars 2019 dans les rues de Cotonou, l'opposition béninoise a démontré sa force à travers une marche pacifique de protestation contre le gouvernement de Patrice Talon. Une gigantesque et inédite marche face à laquelle le gouvernement n'en revient pas, ayant certainement pris la mesure de l'opposition populaire qu'il a en face. Conséquences, plus question de permettre de pareille démonstration.
En effet, suite à la marche de Cotonou, des demandes de marche de pacifique de protestation sont formulées un dans plusieurs autres localités du Bénin. Tchaourou, Abomey-Calavi, Savè, Parakou, Porto-Novo et autres ont vu leur marche interdire par les autorités. Sans doute, le régime de la rupture et du nouveau départ ne compte plus permettre à l'opposition béninoise de causer à nouveau d'eaux de tête à Patrice Talon.
Cela devient récurent au Bénin depuis plus de deux ans. Les voix qui s'élèvent contre la gestion de Talon subissent de désagréables festivals. Et cette série d'interdiction des marches n'est qu'une suite logique de ce macabre comportement du régime de la ruse et de la rage. Pourtant, la marche de Cotonou n'a jamais sorti de son caractère pacifique et rien ne présage de ce que celles à venir feront le contraire. La réclamation des élections inclusives, libres et transparentes, la libération des détenus politiques, le retour au pays des exilés politiques, la remise des quitus fiscaux des leaders de l'opposition, la fin des licenciements massifs, la gestion optimale des finances publiques sont entre autres les motifs de la marche effectuée et de plus ou moins de celles à venir. La compétition continue de souffrir au Bénin.
Par Clément WINSAVI
En effet, suite à la marche de Cotonou, des demandes de marche de pacifique de protestation sont formulées un dans plusieurs autres localités du Bénin. Tchaourou, Abomey-Calavi, Savè, Parakou, Porto-Novo et autres ont vu leur marche interdire par les autorités. Sans doute, le régime de la rupture et du nouveau départ ne compte plus permettre à l'opposition béninoise de causer à nouveau d'eaux de tête à Patrice Talon.
Cela devient récurent au Bénin depuis plus de deux ans. Les voix qui s'élèvent contre la gestion de Talon subissent de désagréables festivals. Et cette série d'interdiction des marches n'est qu'une suite logique de ce macabre comportement du régime de la ruse et de la rage. Pourtant, la marche de Cotonou n'a jamais sorti de son caractère pacifique et rien ne présage de ce que celles à venir feront le contraire. La réclamation des élections inclusives, libres et transparentes, la libération des détenus politiques, le retour au pays des exilés politiques, la remise des quitus fiscaux des leaders de l'opposition, la fin des licenciements massifs, la gestion optimale des finances publiques sont entre autres les motifs de la marche effectuée et de plus ou moins de celles à venir. La compétition continue de souffrir au Bénin.
Par Clément WINSAVI
Commentaires
Enregistrer un commentaire