Bénin : Les partisans de la violence dans une puante hypocrisie
Le Bénin traverse une période électorale délicate. Dans ce cas, le premier magistrat du pays détient le code de déverrouillage pour éviter à sa terre une tension électorale. Mais incapables de tenir un langage de vérité, certains partisans de Patrice Talon tentent d’indexer l’opposition comme celle qui attise le feu de la violence. Clément WINSAVI Cela ne fait aucun doute. Le Bénin est mal en point. Pour une troisième fois en cinq ans, le pays vit de moments cyniquement désagréables dus à la volonté du président de récidiver dans son régal de toujours ‘‘compétir’’ en ayant pour adversaire lui-même. En 2019, Emmanuel Tiando, le président de la Commission électorale nationale autonome (Cena) a été chargé de verrouiller les législatives par des fautes mineures qui passent contre les fautes majeures qui trépassent. Dans la dure expérience de fusillade, de chasse à l’homme, de gaz lacrymogène et de chars, 83 partisans du chef de l’Etat ont été désignés pour occuper les tables et...