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Le Bénin a été bouillant hier. Jeudi 4 avril 2019, certaines localités du Bénin ont connu des manifestations d'humeur. Devant la Commission électorale nationale autonome  (Cena) où il y e eu d'interpellation, dans les villes d'Allada, Djakotomey, Lalo et autres localités, les populations étaient dans les rue pour crier halte à la maltraitance qui s'inflige à la démocratie béninoise. Après environ 30 ans de vie démocratique, les actuels dirigeants du Bénin sous la houlette du président Patrice soutiennent qu'il est possible d'organiser une élection juste entre deux partis frères ou même bébés siamois et écarter à volonté tous les autres formations politiques surtout celles de couleur pure opposition. Les responsables de l'opposition ont appelé le peuple à se lever pour rétablir l'ordre normal des choses. Et sans attendre, le peuple s'est très tôt lancé dans une opération de sauvetage dans la journée du jeudi 4 avril. Une situation qui glisse petit

Ils ont fait preuve d'une lâcheté exceptionnelle. Les députés membres du Bloc de la majorité parlementaire (Bmp) n'ont pas deux. On pourrait les appeler sans risque de se tromper "erreur du peuple". Le peuple les a installés à l'Assemblée nationale pour le compte de la 7ème législature dans l'espoir de se faire représenter. Mais erreur. Jean-Michel Abimbola, Kolawolé Idji, André Okounlola, Rachidi Gbadamassi et compagnie du Bmp ont plutôt représenté leurs intérêts égoïstes au détriment de leurs mandants. Sous la benecdition du chef de l'État béninois, ces députés se sont illustrés par les votes des lois restrictives des libertés et de la souveraineté du peuple. Certains députés du Bmp En nombre confortable, les membres du Bloc de la majorité parlementaire se sont comporté comme étant seuls au sein de la représentation nationale. Du coup, les députés de l'opposition sont méprisés, leurs avis et amendements sont régulièrement jetés dans la poubel

L'horizon s'assombrit sur le ciel béninois depuis le debut du lancement du processus électoral. Loin de voir une fenêtre d'espoir apparaître, l'on se glisse plutôt sur une longue piste de déboires. Face à cette situation, le président du Bénin, Patrice Talon ne doit plus faire un seul pas de plus en avant, mais plutôt obligé de marcher à reculons sur plusieurs kilomètres. A l'heure actuelle, il est le seul à avoir la carte en main pour éviter au Bénin de subir les insistantes menaces qui pèsent sur lui. Le chef de l'État a affirmé être soucieux d'une élection inclusive et a simulé s'engager dans des démarches pour y parvenir. Mais les derniers développements viennent convaincre que le président n'a jamais songé à une élection pour tous. Patrice Talon miroite la volonté d'une participation inclusive aux législatives de 2019, et ses actes s'acharnent pour mettre en œuvre son crédo d'être seul sur la piste de compétition. Tout au début,