Démolition de la démocratie : Le Bénin pris en otage, le peuple en opération sauvetage



Le Bénin a été bouillant hier. Jeudi 4 avril 2019, certaines localités du Bénin ont connu des manifestations d'humeur. Devant la Commission électorale nationale autonome  (Cena) où il y e eu d'interpellation, dans les villes d'Allada, Djakotomey, Lalo et autres localités, les populations étaient dans les rue pour crier halte à la maltraitance qui s'inflige à la démocratie béninoise. Après environ 30 ans de vie démocratique, les actuels dirigeants du Bénin sous la houlette du président Patrice soutiennent qu'il est possible d'organiser une élection juste entre deux partis frères ou même bébés siamois et écarter à volonté tous les autres formations politiques surtout celles de couleur pure opposition. Les responsables de l'opposition ont appelé le peuple à se lever pour rétablir l'ordre normal des choses.

Et sans attendre, le peuple s'est très tôt lancé dans une opération de sauvetage dans la journée du jeudi 4 avril. Une situation qui glisse petitement le Bénin vers une violence qui n'arrangera personne à l'arrivée. Pourtant, le chef de l'État Patrice Talon pouvait mieux faire. Il n'avait juste qu'à montrer qu'il a jusqu'ici le statut "d'un compétiteur-né ". Mais avec étonnement, le président prouve au jour le jour qu'il est plus qu'hostile à la compétition. Et pour des intérêts inavoués certainement, les présidents d'institutions de la République sur qui le peuple se rabattais jadis pour obtenir justice, se sont alignés autour de l'arbre pour pousser Patrice Talon vers la zone inassurante.

Cet état de choses, le peuple mesure l'ampleur et décide de libérer conscient que le seul propriétaire de la souveraineté demeure lui et lui seul. Tout le monde sait que le Bénin est entrain de quitter les rails. Pourtant certains sont contraints à mirer le contraire à la face du monde, d'autres le font juste par mauvaise foi et d'autres encore pour juste leurs propres intérêts. Pour preuve, le président de la Cena, Emmanuel Tiando sait qu'il n'est pas à l'aise dans les actes qui pose au jour le jour. L'illustration transparaît d'ailleurs lorsque toute l'institution n'a plus réussi à écrire sans faute  "commission". Il est temps de savoir que le Bénin est la seule maison que nous a bon et que la démocratie en est sa dalle. Le peuple est un pétard et le poser près du feu ne donne qu'un seul résultat : explosion.

Par Clément WINSAVI, Clem'so

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