Bénin/Sortie de l'impasse électorale : Aucune volonté du camp présidentiel
La ruse et la rage font ravage et engagent le pays dans un pavage d'une rue de non démocratie. Le processus électoral a du plomb dans l'aile et l'impasse crève l'œil. Législatives 2019, aucune assurance pour la préservation des acquis démocratiques et la préservation de la paix. Et pour cause, tout se joue pour une élection unicolore. Il faut donc à tout prix mettre en pratique "sa capacité d'empêcher la compétition". Les autorités béninoises, du sommet de l'État en passant par celles impliquées dans le processus électoral ont pourtant rassuré les délégations internationales qui ont fait la chaîne au Bénin. Mais jusqu'ici, l'on y comprend que c'est du leurre.
Le camp soutenant les actions du président de la République, Patrice Talon ne veut pas des élections à enjeux. Ils misent plutôt sur une législative entre copains et amis. Le chef de l'État lui-même semble ne pas être contre ce match anti-démographique qui se cuisine. Car, cela n'échappe à personne. Les propos indiquent une chose et les actes accomplissent une autre. Et pour cause.
Patrice Talon entourés des collaborateurs |
Les propos et les actes sur deux droites parallèles
Durant quatre année de la 7ème législature, les députés de la mouvance présidentielle ont marché selon le vouloir du chef. Ils ont à chaque fois voté les yeux fermés les lois pour maintenir le sourire aux lèvres du souverain. Mais seulement maintenant, l'on veut nous faire croire que le chef a déjà joué sa partition. L'on veut mettre dans l'opinion que sa Majesté insiste pour une élection inclusive et que ce sont ses notables qui font à leurs têtes. Depuis quand le président de la République ne maîtrise plu sa troupe ? Depuis quand les députés Bmp ont commencé par oser quand le chef décide ? Autant de question qui amènerait les Béninois à conclure que le camp présidentiel n'a aucune volonté de sortir le Bénin de l'impasse électorale qu'il traverse en ce moment.
A Porto-Novo, les députés-soutiens de Patrice Talon jouent au trouble. Certains se présentent à l'Assemblée nationale et se réfugient dans leurs bureaux pour se faire déclarer absents à la plénière en vue du blocage des travaux qui nécessitent pourtant "urgence". D'autres font de trie des détails qu'il faut mettre dans le rapport de fin des travaux de la commission et de ceux qu'il faut mettre dans les oubliettes. Cet état de chose a d'ailleurs amené les députés de la minorité parlementaire membres de la commission des lois à voter "non" au rapport du lundi 25 mars 2019. Pire, d'autres Bmpéïstes clament soit que le consensus est rompu, parce que le président de l'Assemblée nationale, maître Adrien Houngbédji a touché certains point des textes du comité paritaire en prenant en compte les recommandations qui ont résulté de ses consultations. Soit le consensus n'est pas trouvé sur les textes pendant qu'ils ne sont même encore étudiés. Tous ces comportements et démarches des députés adeptes de la rupture reflètent leur réelle intention. Sachant certainement incapables d'aller competir et en sortir victorieux les poulains du "compétiteur-né" jouent tout pour éviter la compétition. Anecdotique !
Par Clément WINSAVI Clem'so
Rien ne peut se passer sans la volonté divine.que le tout puissant nous accompagne pour la bonne marche des choses.
RépondreSupprimerPas de commentaires sur une vérité qui n'a pas besoin d'explication. Ils jouent contre eux même. Talon doit reconnaître l'échec de sa stratégie d'exclusion et jouer sa partition car c'est lui le danger et non les députés. Simplement triste pour notre pays.Qu'ils sachent que c'est ce qui n'a pas commencé qui ne fini pas et c'est l'homme qui n'a pas été président qui ne finira pas son règne. Prego c'est ton tour. Tu peux en abuser comme tu veux car c'est pour un temps.
RépondreSupprimerAussi dit et bien dit
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