Crise pré-électorale au Bénin : Persistance de la ruse, pièce justificative de l'opportunité de la marche de l'opposition
Au Bénin, la majorité du peuple est devenu Saint Thomas face à Patrice Talon, le chef de l'État. D'aucuns se demandent s'il encore opprutun pour les forces de l'opposition d'organiser la gigantesque marche projetée sur le lundi 11 mars prochain. L'opportunité est tout a fait justifiée. Et pour cause.
Le président béninois, Patrice Talon n'a pas la réputation d'un homme de parole. L'homme a annoncé un mandat unique pour accéder au fauteuil présidentiel. Mais juste au bout d'un an de pouvoir, il n'en était plus question. Sinon, "il avisera". Devant François Hollande, l'ancien président de la France, Patrice a rassuré qu'il "fera de miracles". Mais au Bénin, face aux agents de santé, le contraire ne s'est pas fait attendre. "Je ne peux pas faire de miracle".
Face au premier magistrat du pays qui a autant de voix, très excellent en double voix, il est difficile de croire à l'homme sur parole sans voir ses actes. En attendant, tout le monde reste Saint Thomas.
La ruse et la confiance, deux mondes opposés
Outre tant de revirement, de volte-face du président Talon, la ruse surgit. Ce nest un secret pour personne de nos jours que le mode de gestion du régime de la rupture est passé à la ruse et la rage depuis le soir du premier échec de la révision de la Constitution. Joseph Djogbénou, alors ministre de la juste et aujourd'hui président de la Cour constitutionnelle l'a fait savoir au peuple béninois depuis Porto-Novo.
Ce concept lancé n'est pas resté sans suite. Plusieurs actes de ruse et de rage ont été posés et il n'en demeure pas moins à cette période de crise pré-électorale. Sinon comment comprendre que bon nombre de citoyens candidats pour les législatives aient tout satisfait auprès du fisc et que leurs quitus fiscaux ne leur soient toujours pas remis ? Comment comprendre qu'un président qui déclare aimer voir tout le monde participer à la compétition électorale ne soit pas en mesure de sommer son ministre de l'intérieur de délivrer le récépissé à tous les partis politiques au Bénin en règle ? Comment comprendre que seuls les partis protégés par le chef soient capables de monter un dossier à la Cena sans faute ? Ce n'est rien que la manifestation de la ruse.
Le régime de la rupture à fait voter plusieurs lois, les yeux fermés il faut le rappeler, par ses coéquipiers du Bloc de la majorité présidentielle dans le cadre des réformes engagées. Mais lorsque ces lois se révèlent lit de crise, maître Adrien Houngbédji est par la ruse abandonnée et surtout traitée à propos tout comme s'il en était l'instigateur.
Voilà autant de raisons qui militent en faveur de l'opportunité de la marche des forces de l'opposition. Les agissements huilés par la ruse du président de la République ne permettent plus aux responsables des partis politiques et au peuple de croire sa bonne foi quant à son vœu de voir tout le monde compétir. Pour faire court et ranger la crise que traverse le pays dans l'histoire, il urge simplement de revenir à l'ancien code voté et promulgué en 2013. Il nous conduira aux élections et le Bénin va gagner et temps et efficacité.
Par Clément WINSAVI
Le président béninois, Patrice Talon n'a pas la réputation d'un homme de parole. L'homme a annoncé un mandat unique pour accéder au fauteuil présidentiel. Mais juste au bout d'un an de pouvoir, il n'en était plus question. Sinon, "il avisera". Devant François Hollande, l'ancien président de la France, Patrice a rassuré qu'il "fera de miracles". Mais au Bénin, face aux agents de santé, le contraire ne s'est pas fait attendre. "Je ne peux pas faire de miracle".
Face au premier magistrat du pays qui a autant de voix, très excellent en double voix, il est difficile de croire à l'homme sur parole sans voir ses actes. En attendant, tout le monde reste Saint Thomas.
La ruse et la confiance, deux mondes opposés
Outre tant de revirement, de volte-face du président Talon, la ruse surgit. Ce nest un secret pour personne de nos jours que le mode de gestion du régime de la rupture est passé à la ruse et la rage depuis le soir du premier échec de la révision de la Constitution. Joseph Djogbénou, alors ministre de la juste et aujourd'hui président de la Cour constitutionnelle l'a fait savoir au peuple béninois depuis Porto-Novo.
Ce concept lancé n'est pas resté sans suite. Plusieurs actes de ruse et de rage ont été posés et il n'en demeure pas moins à cette période de crise pré-électorale. Sinon comment comprendre que bon nombre de citoyens candidats pour les législatives aient tout satisfait auprès du fisc et que leurs quitus fiscaux ne leur soient toujours pas remis ? Comment comprendre qu'un président qui déclare aimer voir tout le monde participer à la compétition électorale ne soit pas en mesure de sommer son ministre de l'intérieur de délivrer le récépissé à tous les partis politiques au Bénin en règle ? Comment comprendre que seuls les partis protégés par le chef soient capables de monter un dossier à la Cena sans faute ? Ce n'est rien que la manifestation de la ruse.
Le régime de la rupture à fait voter plusieurs lois, les yeux fermés il faut le rappeler, par ses coéquipiers du Bloc de la majorité présidentielle dans le cadre des réformes engagées. Mais lorsque ces lois se révèlent lit de crise, maître Adrien Houngbédji est par la ruse abandonnée et surtout traitée à propos tout comme s'il en était l'instigateur.
Voilà autant de raisons qui militent en faveur de l'opportunité de la marche des forces de l'opposition. Les agissements huilés par la ruse du président de la République ne permettent plus aux responsables des partis politiques et au peuple de croire sa bonne foi quant à son vœu de voir tout le monde compétir. Pour faire court et ranger la crise que traverse le pays dans l'histoire, il urge simplement de revenir à l'ancien code voté et promulgué en 2013. Il nous conduira aux élections et le Bénin va gagner et temps et efficacité.
Par Clément WINSAVI
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