Gigantesque marche de l'opposition : Un avertissement ferme du peuple à Talon et la rupture
La mobilisation est impressionnante, les messages sont forts et profonds, les visages sont serieux. Les forces de l'opposition amenées par Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), Union sociale libérale (Usl), Restaurer l'Espoir (Re) et Parti communiste du Bénin (Pcb) avec le peuple à leurs côtés étaient dans les rues de Cotonou.
Une foule amère à travers leurs chants et propos voir messages sur les pancartes et banderoles vis-à-vis du régime de la rupture et son chef, Patrice Talon. Elle réclame entre autres, la fin de la faim au Bénin, le fin du chômage, la fin des détentions politiques et la libération des détenus, la fin d'exil pour tous les exilés politiques, l'abrogation des lois d'exclusion, la libération des quitus fiscaux des opposants encore dans les tiroirs de la direction générale des impôts, les élections inclusives, libres, équitables et transparentes.
Ce monde qui a investi les rues de Cotonou a traduit l'expression d'un pays où l'intérêt du peuple souverain est relégué au dernier rang. Cette mobilisation dépasse l'entendement quand on observe une queue aussi longue. Pendant que la première ligne est pratiquement au carrefour Toyota, la fin du file était encore à la sortie du stade de l'amitié Général Mathieu Kérékou. Et tout ça, "n'est juste qu'un avertissement au régime Talon qui doit satisfaire sans délai les revendications", a indiqué l'ancien ministre Théophile Yarou, le premier sénateur du parti Fcbe.
Par Clément WINSAVI
Une foule amère à travers leurs chants et propos voir messages sur les pancartes et banderoles vis-à-vis du régime de la rupture et son chef, Patrice Talon. Elle réclame entre autres, la fin de la faim au Bénin, le fin du chômage, la fin des détentions politiques et la libération des détenus, la fin d'exil pour tous les exilés politiques, l'abrogation des lois d'exclusion, la libération des quitus fiscaux des opposants encore dans les tiroirs de la direction générale des impôts, les élections inclusives, libres, équitables et transparentes.
Ce monde qui a investi les rues de Cotonou a traduit l'expression d'un pays où l'intérêt du peuple souverain est relégué au dernier rang. Cette mobilisation dépasse l'entendement quand on observe une queue aussi longue. Pendant que la première ligne est pratiquement au carrefour Toyota, la fin du file était encore à la sortie du stade de l'amitié Général Mathieu Kérékou. Et tout ça, "n'est juste qu'un avertissement au régime Talon qui doit satisfaire sans délai les revendications", a indiqué l'ancien ministre Théophile Yarou, le premier sénateur du parti Fcbe.
Par Clément WINSAVI
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