Exclusion de l’opposition des élections au Bénin : l’He Nourénou Atchadé démonte un mensonge de Me Migan

Face à lui ce dimanche sur le plateau de l’émission ‘‘Duel’’ de la Télévision E-Télé, le premier vice-président du parti « Les Démocrates », Nourénou Atchadé a l’ancien bâtonnier Jacques Migan, membre du bureau exécutif du Bloc républicain (Br). Interrogé sur les exclusions des partis de l’opposition au Bénin, le membre du parti soutenant la rupture a tenté de faire croire que l’opposition est responsable de sa non-participation aux différentes compétitions électorales. Indexant le parti Fcbe d’alors pendant que l’honorable était membre, a indiqué que les responsables de ce parti ont refusé de se conformer aux nouveaux textes régissant les partis politiques.

Une contre-vérité que le numéro deux des démocrates béninois n’a pas tardé à démonter. « Sois le bâtonnier Jacques Migan dit ce qu’il ne connait pas, soit il le dit de mauvaise foi », a-t-il introduit. Nourénou Atchadé. Le député de la 7ème législature a fait des mises au point. Selon lui, le parti auquel il appartenait avait bel et bien mené les démarches nécessaires pour se mettre en conformité. « Nous avons tout fait. Nous avions demandé d’ailleurs à rencontrer le chef de l’Etat qui nous avait dit quoi faire. Il demandait à ce qu’on repasse par un congrès extraordinaire. Et puisque c’est lui qui explique les lois, puisque c’est lui qui a nommé le ministre de l’intérieur, nous nous conformés à tout ce qu’il avait dit, même si ces lois n’étaient pas équitables. Mais pourtant, on ne a jamais permis d’aller aux élections », a-t-il clarifié.

Nourénou Atchadé a ainsi mis à nu ces propos de son adversaire sur l’émission avant de rappeler que « nous avons toujours pris des dispositions pour aller aux élections de 2019, 2020 et 2021. Mais au dernier moment, on trouve un mécanisme pour exclure ». Le premier vice-président du parti « Les Démocrates » a déploré ces faits qui, a-t-il tenu à le rappeler, sont les causes de toutes les situations difficiles que l’on connait au Bénin depuis l’avènement de Patrice Talon au pouvoir. « On a toujours organisé des élections depuis 1990, mais il n’y a jamais eu de violence. C’était plutôt des occasions de fête », a-t-laissé entendre. Le « Démocrate », a pour finir réitéré le vœu des béninois d’enfin connaître une élection inclusive depuis 2016.