Imposition de l’engrais chimique SSP aux agriculteurs : l’he Sounon Boké Soumaïla crie haro sur le gouvernement
Une nouvelle
politique rupturienne provoque le cauchemar chez les agriculteurs béninois. Cela
fait objet d’une nouvelle interpellation des députés de l’opposition. L’honorable
Sounon Boké Soumaïla et 14 de ses collègues du groupe parlementaire Les
Démocrates ont signé une question orale adressée au gouvernement.
C’est sans répit pour le
gouvernement de la rupture face à ses faits et gestes qui pénalisent les
populations. Les députés de l’opposition ne veulent pas entendre cela de leurs
oreilles. Face à chaque politique de Patrice Talon et la rupture qui n’arrange
pas le peuple, les élus du parti de l’opposition « Les Démocrates » n’attendent
pas pour réagir. C’est ainsi qu’une nouvelle interpellation a atterri sur la
table du président du parlement Louis Vlavonou ce jeudi 18 juillet 2024. L’honorable
Sounon Boké Soumaïla a décidé d’interpeller l’exécutif sur la gestion qu’il
fait des engrais chimiques mis à la disposition des agriculteurs. Le député membre
du groupe parlementaire Les Démocrates n’approuve pas le fait pour la rupture d’imposer
par sa ruse aux agriculteurs des engrais qui ne donnent pourtant pas les
résultats escomptés à leur culture. La colère de l’honorable Sounon Boké
Soumaïla est vive lorsqu’il a constaté que pour obtenir les engrais NPK, les
agriculteurs sont obligés d’acquérir les engrais SSP.
Le député de l’opposition prend de position pour les pauvres agriculteurs et exige que le gouvernement passe au tribunal de l’Assemblée nationale pour expliquer son acte envers cette couche qui fournit la grande partie des recettes de l’Etat. L’élu du peuple, Sounon Boké Soumaïla, entrevoit dans ce comportement du gouvernement une manière d’empêcher la promotion de l’agriculture. Pour lui, il est alors indispensable que le gouvernement explique les motivations du rationnellement des engrais NPK. La liste des interpellations faites par le groupe parlementaire Les Démocrates s’allonge au fil des jours. Vivement que cette dernière n’entre pas dans le cercle des interpellations rangées dans le tiroir et qui ne sont jamais appelées, mais avalées dans l’axe Vlavonou-Talon.
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