QUAND NOTRE CANNE D’ASSURANCE SECURITAIRE SE ROMPT !
Les forces de sécuritaire sont notre espoir |
La
situation, elle ne plait à personne. Nos hommes en uniforme sont à nos côtés
pour assurer notre sécurité et celle de la Nation. C’est avec profond regret qu’on
constate depuis peu qu’à chaque fois qu’il y a frottement entre les hors-la-loi
et les agents des forces de l’ordre, ce sont les derniers qui s’en sortent perdants.
J’en veux pour preuve les trois hommes
en uniforme arraché à notre affection hier par les braqueurs portant le nombre
à 5. En l’espace de 5 mois donc, la République a perdu 5 hommes en uniforme et
si les braqueurs arrivaient à maintenir ce ratio, l’on risque d’atteindre 12
policiers tués en 1 an et 60 en 5 ans. Nous ne souhaitons jamais cela. C’est
pourquoi à mon avis, l’heure n’est pas à l’insulte ou à la diabolisation de l’un
ou de l’autre. Certes, les populations ont raison d’avoir la dent dure contre
le directeur général de la police nationale, Louis Philippe Houndégnon. A mon
avis, la solution n’est pas là. Nous saluons la mémoire de nos frères morts les
armes à la main et nous souhaitons également un repos à leurs âmes.
Lire l’urgence
Il
y a urgence. Oui, l’urgence est très urgente. Le ministre de l’intérieur, Simplice
DOSSOU doit harmoniser son point de vue avec le Dg de la police nationale Louis
Philippe Houndégnon pour arrêter la saignée. Plus jamais ça au Bénin donc. La formation
de qualité, l’équipement de point et l’organisation idoine doivent caractériser
la gestion du département sécuritaire de notre pays. Les deux autorités citées doivent
donc prendre le crayon et la gomme pour effectuer un voyage rétrospectif dans
la gestion à eux faite pour gomme les erreurs du passé et redessiner les
dispositions d’aujourd’hui et de demain. Les chefs doivent prendre leurs
responsabilités et arrêter ‘‘le festival d’exposition des hommes en uniforme
aux malfrats’’. Mes frères et moi ici ne voulons que cela et moi je l’ai juste
dit.
L’assurance de sécurité s’éclipse au
profit de l’ignominie
Dans le pays, ce que le peuple veut est intact.
Au Bénin, ce que les compatriotes veulent est réel. A l’intérieur de notre
Nation, le souhait de tous les citoyens est unique : la paix. La police
nationale, la gendarmerie nationale, je ne nommer nos forces de sécurité
constituent la canne que tous les béninois se servent pour assurer leur
sécurité. Mais voilà ! Cette canne se rompt. Triste réalité qui plonge le
pays dans un état de dépression et d’illusion. Notre canne à nous ! Notre
police à nous ! Nous voulons à chaque fois nous sentir grand et roi quand
nous pensons que tu es là. Notre canne à nous, notre police nationale, nous
devons avoir la possibilité de nous oublier et nous remettre sans arrière
pensée quand nous faisons recours à toi. Que tu ne sois plus servi d’objet que
les hors-la-loi se servent pour jouer. Je reste encore convaincu que Louis
Philippe Houndégnon sait comment y arriver. Du moins, nous l’exhortons à savoir.
Eux, mieux équipés que les nôtres
Les
braqueurs prennent l’ascendance et dament le pion aux nôtres. Désormais, le
duel se remporte par les voleurs. Le dernier match entre les deux parties n’en
était véritablement pas un. Les 90 minutes de jeu ne sont pas arrivées à terme
avant que les indésirables ne plient la partie à travers leurs passes précises,
leurs dribbles et surtout le dispositif tactique de jeu mis en place. La qualité
de leurs maillots, protèges, gangs, chaussettes, crampons et ballons s’est
révélé au dessus de l’habillement des nôtres. Notre police nationale n’a pas eu
le temps de rentrer dans le match avant qu’eux ne plient la rencontre sur un
score aussi affreusement large. De tel score qui a mis la Nation à genou et à
larmes. Comment faire ? Comment faire pour maîtriser la fuite des armes sophistiquées
dont disposent souvent ces voleurs sans état d’âme qui nous font autant de mal ?
N’est-ce-pas le chien qui a l’os autour du coup qui se met à le croquer ?
Je pense que…Nous croyons que…Les Béninois estiment que…
Mes
hommages à nos chers et regrettés policiers et…plus jamais ça au Bénin !
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