Cabale médiatique contre Boni Yayi : Le Fcby remet la rupture à sa place
Il
est erroné de vouloir faire croire par tous les moyens que l’ancien président
de la République du Bénin, Boni Yayi est responsable des événements malheureux
qui se sont enchaînés au Bénin après les élections législatives exclusives d’avril
2019. Le Fan club Boni Yayi y tient dur et explique pourquoi à travers une
sortie médiatique effectuée le mercredi 14 août 2019. A en croire leur
déclaration, ‘‘Les évènements du 1er et 2 Mai n'ont jamais été commandité par
YAYI’’. Selon le Fan club, l’ancien Chef de l’Etat était paisiblement à son
domicile et n’avait aucun projet de meeting ou attroupement. C’est plutôt l’encerclement
de sa maison par l’armée qui a provoqué une mobilisation spontanée des
populations qui lui sont restées reconnaissantes à travers sa gestion par le
passé comparativement à cette catastrophique dont fait preuve actuellement la
rupture de Patrice Talon. ‘‘L’icône de la lutte pour la césarienne gratuite, la
scolarisation gratuite des filles, les micro-crédits aux plus pauvres, le
développement du secteur routier sous son mandat, l’icône qui a fait de
l’enseignement supérieur ‘’un must pour tout détenteur du baccalauréat’’ ;
n’avait pas à sonner le glas de la mobilisation pour qu’accourent en masse et
par centaine de milliers, les béninois qui se sont retrouvés à travers sa
gouvernance face à une situation aujourd’hui chaotique et qui présage d’un
lendemain obscur’’ affirment les conférenciers. Selon ces derniers, le peuple a
juste pris la défense de Boni Yayi afin de lui éviter un enlèvement.
La rupture jubile à tort
On le sait. La Cour africaine des droits de l’homme et des
peuples (Cadhp) a donné une première réponse à la plainte de l’ancien premier
magistrat du Bénin, docteur Boni Yayi. L’homme a en effet sollicité la Cour aux
fins d’ordonner la levée de la militarisation de son domicile ainsi que l’arrêt
des poursuites à son encontre et certains membres de l’opposition voire la
libération des détenus dans le cadre des événements des 1er et 2 mai
2019. La Cadhp n’a pas donné suite à la première requête puisque les hommes
armés s’étaient déjà repliés du domicile du plaignant faisant ainsi tomber l’objet
de la requête. En plus, la Cour a indiqué qu’elle ne saurait intimer le sursis
des poursuites ni la libération des détenus sans aller dans le fond du dossier.
Cette décision est brandie partout par le régime Talon comme un trophée. C’est
pourquoi, lors de leur sortie, le Fan club Boni Yayi invite celle-ci à redescendre
de son illusion et attendre que la Cadhp statue dans le fond. ‘‘Au lieu que le
gouvernement de la rupture jubile qu'il attend la décision finale
de la CADHP lorsque le fond du dossier sera abordé’’ rappelle-t-il. Pour finir,
le Fcby a apporté son soutien aux enseignants et a surtout invité le gouvernement
à ranger son projet d’évaluation. ‘‘Tout en invitant à l’apaisement et à la
sérénité dans le camp des enseignants, nous voudrions par vos canaux chers amis
de la presse, inviter le gouvernement à se rétracter pour ne pas créer une
fronde sociale qui nous conduirait dans le décor’’, conclut le Fan club.
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