" Talon responsable de l'aggravation de la crise que connaît le Bénin ", clame la Résistance nationale.



Un "coup d'État institutionnel", c'est ce qu'organise le président du Bénin, Patrice Talon. C'est ce que notent les forces de la Résistance nationale qui étaient ce jeudi 31 octobre face aux hommes des médias pour une déclaration lue par l'ancien président Nicéphore Dieudonné Soglo. Les forces de l'opposition beninoise ne comptent pas permettre une telle chose. Ainsi, le président d'honneur de la Résistance nationale crie au danger. " J'ai décidé aujourd'hui de lancer un cri au peuple pour lui dire que la Patrie est en danger... Il faut que chacun se réveille. Nous ne pouvons plus continuer à tolérer cela...", déclare-t-il.
Les Forces de la Résistance ont monté le ton contre Patrice Talon
Les forces de l'opposition ont lancé une mise en garde à Patrice Talon et ses députés "nommés", car indiquent-ils, le peuple béninois ne va pas tolérer une révision par "les députés qui sont à sa solde (à la solde de Patrice Talon, ndlr). Pour cela, "nous invitons notre peuple à l'extrême vigilance face à ce coup d'État institutionnel", indique Soglo. Dans ses propos, il a affirmé que les modifications prétendues ne convainquent personne et sont au contraires dangereuses pour la démocratie. Que ce soit la discrimination positive uniquement au parlement, le parrainage des élections ou l'insertion d'un poste du vice-président au Bénin. Selon le président Nicéphore Dieudonné Soglo, le chef de l'État pense pour des raisons qui lui sont personnelles quitter peut-être le pouvoir, mais cela reste son problème à lui et n'induit pas la révision de la Constitution puisque cette dernière a prévu comment la transition se fait dans ce cas.

Les forces de la Résistance nationale, autour du président Soglo, conclue donc que Patrice Talon qui s'entête malgré les différentes mises en garde est "tenu responsable de l'aggravation de la crise que connaît le Bénin". Un dernier avertissement est clair à cet effet. "Un peuple bafoué, humilié et affamé est impitoyable", finit l'ancien président.

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