Télécommunications: Le DG Moov Bénin sur la sellette
Le groupe Maroc Telecom exploitant au Bénin une licence de téléphonie mobile sous la marque Moov Bénin, envisage un New deal pour sa communication intégrale.
Selon des informations encore secrètes, le directeur général du groupe Etisalat Bénin, Omar NAHLI a décidé de faire un contrat de prestations à une agence française de communication pour les activités, l’image, les relations publiques et la notoriété du groupe de télécommunications.
Il s’agit du groupe français Havas, une agence filiale du groupe Bolloré, introduite auprès de plusieurs chefs d’Etat africains pour des conseils gratuits en communication, en contrepartie parfois des intérêts de la famille Bolloré dans certains ports africains. Havas sera donc l’unique prestataire de Moov Bénin pour l’ensemble de ses besoins en communication.
Le groupe français aura, selon les spécialistes de ces prestations, le statut « d’agence intégrale » auprès de l’opérateur de téléphonie mobile, qui selon le rapport annuel d’activités 2019, publié par l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (ARCEP BÉNIN), contrôle 33,30% de part du marché mobile au Benin.
Ce choix de Monsieur Omar NAHLI coïncide avec une décision interne du groupe Bolloré au Bénin qui mérite analyse.
Au départ comme à destination de l’aéroport international Cardinal Bernadin Gantin de Cotonou, les travailleurs du groupe Bolloré au Bénin ne sont plus autorisés à voyager à bord des appareils de la compagnie marocaine Royal Air Maroc, selon une note interne strictement confidentielle dont nous avons eu échos du contenu.
Depuis l’entrée en vigueur de cette consigne de la hiérarchie du groupe Bolloré au Bénin, ses travailleurs et autres coopérants voire consultants n’ont plus le choix qu’entre Air France en priorité et accessoirement Brusselles Air Lines.
Simple coïncidence ou une association à une campagne de dénigrement des intérêts économiques marocains dont il est l’un des représentants majeurs au Bénin ? Omar NAHLI travaillerait il contre les intérêts du Maroc au Bénin en faveur de ceux de la France ? Se préparerait il un point de chute, sentant venir son déclin au regard des résultats négatifs que sa gestion accumule depuis son avènement ? Ce sont là quelques questions que soulève la décision de ce directeur général d’offrir une si grosse opportunité à un groupe français au moment le plus grand groupe d’intérêt économique français installé au Bénin appelle à boycotter la compagnie aérienne royale du Maroc.
Le Directeur général du groupe Etisalat Benin sur qui pèsent déjà d’importantes dénonciations parues dans la presse sur son management des ressources humaines, de gestion de la clientèle et des prestataires, vient par ce choix en rajouter aux preuves déjà réunies contre pour son insuffisance de résultats.
Et selon certaines indiscrétions, la sentence sera lourde. Son remplacement ne serait pas exclu, a en croire le niveau de colère qu’aurait suscité son acte, dans les cercles économiques et d’influence politique chérifiens.
Source extérieure
Commentaires
Enregistrer un commentaire