Triste destin du béninois sous la rupture : Affamé puis taxé

Ça crie sous la rupture du président Patrice Talon. Ça craint la taxe extrême. Au Bénin, les citoyens craignent et craignent encore. Il n'est de jour qui ne se lève désormais avec sa modèle et nouvelle taxe. Le nouveau départ, l'on l'avait promis au peuple et l'y a embarqué depuis plus de quatre années. Mais après toutes les expériences et tous les calculs, ce départ nouveau semble conduire vers la mauvaise direction. Face à cet état de choses, ça grogne au sein de la société et les populations ne savent pas à quel saint se vouer.

Dans chaque allée de la rupture, la vie au quotidien a la mine renfrognée. Des cris détresse se sont faits entendu à plusieurs reprises dans le pays. Les béninois
n'ont plus le minimum vital d'entan. Sous le prétexte des réformes ou de chasses aux fraudes, pratiquement jamais prouvées, ou même de prétendue politique d'économiser pour le pays, plusieurs familles sont entrées dans la précarité parce que le dos large qui supporte la "caserne" a été contraint au chômage. Chômeurs, on en compte au bout des doigts au Bénin. Dans le même temps, nos gouvernants n'ont rien pu pour soulager ces derniers. Pire, ils sont plongés davantage par la création de nouvelles taxes au jour le jour au point où les béninois se demandent s'ils ne finiront pas par être taxés sur l'air qu'ils respirent.


Les taxes, punir le peuple ou sauver la caisse nationale ?

Le gouvernement du Bénin semble trouver un moyen de faire rentrer de l'argent dans la caisse de l'État depuis un moment ; les taxes. L'exécutif semble être essoufflé face aux dépenses publiques et son moyen de s'en sortir semble résider dans la création des nouvelles taxes. Ainsi, le béninois qui se plaint de ne plus disposer du minimum nécessaire est contraint de payer des taxes sur tous ses mouvements. En septembre 2018, ça a chamboulé sur tout le territoire lorsque des taxes ont été créées sur les forfaits dans les différentes opérations des réseaux téléphoniques au Bénin. Le mécontentement exprimé par les béninois ont amené les décideurs, non seulement à annuler, mais à juste reculer. Outre cela, d'autres décisions du genres ont mis à mal la finance déjà éprouvée des béninois.

Toutes ces mesures ont pourtant l'odeur de renforcer la caisse de l'État. Dans le même temps, le Bénin sort régulièrement pour chercher des fonds sur le marché financier sous régional. Cela amène d'ailleurs des filles et fils du  pays à se demander où passe tous les sous que Patrice Talon et l'exécutif récoltent presque tous les jours. La dernière trouvaille, c'est la taxe sur les gains des joueurs de jeux de hasard. La dernière décision indique que 15% seront retenus sur ce qu'un joueur aura remporté. Une décision qui va prendre effet le 27 juillet prochain. Si les béninois ne comptent pas accepter cela et projettent des journées jeux de hasard morts, ils sont pourtant déjà taxés ailleurs.

Sous le couvert de la crise sanitaire liée au coronavirus, le gouvernement a pris la décision de numériser les résultats des différents examens. Selon l'initiative, les candidats ainsi que leurs parents vont pouvoir consulter leurs résultats e ligne à travers une plateforme mise en place à cet effet. Là aussi, rien ne sera gratuit. Du Certificat d'études primaires au concours en passant par le Bepc et le baccalauréat, il faudra débourser une fortune avant d'accéder au résultat de son proche. 50 francs pour le Cep, 75 francs pour le Bepc et 100 francs pour le bac sans compter les frais de connexion qui vont permettre de réaliser l'opération. Une première au Bénin. Avant, on sait que c'est lorsque tu n'a pas envie de patienter que le business te permet de te rendre sur le net ou recourir les services des opérateurs GSM pour obtenir son résultat. Si l'on a pu organiser des élections au Bénin avec précaution contre le covid-19, si les examens ont pu se tenir en mettant en place des mesures barrières contre la maladie, ce n'est pas la proclamation des résultats qui va exiger cette mesure. La question risque de rester éternellement. Où passent les taxes et emprunts pour que le Bénin soit à la recherche sans fin des fonds dans sa caisse ?


Commentaires

  1. Je ne suis pas un joueur des jeux de hasard. Ils peuvent taxer jusqu'au ciel ils verront les accrocs.

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