Komi Koutché à l’occasion des 60 ans du Bénin : « La solution reste nous-mêmes »
Le Bénin fête le soixantième anniversaire de son indépendance. Il y a six décennies, la République a accédé à la souveraineté internationale. A l’occasion, l’ancien ministre d’Etat béninois chargé de l’économie, des finances et des programmes de dénationalisation, Komi Koutché, a un message spécial pour ses compatriotes. L’opposant contraint à l’exil par le régime de la rupture vit la fête de l’indépendance du Bénin, cette soixantième, entre la déception et l’espoir. Komi Koutché est déçu du fait que les efforts des acteurs qui ont permis au Bénin de décrocher son indépendance soient plombés par les dirigeants du moment. « Les fruits des acteurs du passé sont mis à rude épreuve par les actes des acteurs du présent », peut-on lire dans un message adressé aux béninois. L’ancien ministre d’Etat déplore la confiscation des libertés et surtout la « privatisation de toutes les composantes de la République ».
Pour Komi Koutché, tout ce que vit le peuple béninois a une solution confiante et certaine. A l’en croire, cela réside dans la volonté des béninois de s’engager pour leur pays. Ce n’est qu’à ce prix, croit Komi Koutché, que le peuple retrouvera le bonheur de vivre à nouveau dans « le Bénin dont nous rêvons ». L’opposant béninois vivant en exil aux Etats-Unis lance ainsi un nouvel appel à ses compatriotes dans le but de lutter pour sortir le Bénin des griffes de ceux qui ont fini par lui enlever tout ce qu’il a de noble.
LIRE LE MESSAGE DE KOMI KOUTCHE AU BENINOIS
Bonne fête nationale à toutes et à tous.
Il est vrai que les fruits des combats des acteurs du passé qui ont permis l’accession de notre pays à la souveraineté internationale, sont mis à rude épreuve par les actes des acteurs du présent.
C’est aussi une évidence que la confiscation des libertés et la privatisation de toutes les composantes de la République dans le Bénin du présent, constituent des fléaux aussi dramatiques que ceux auxquels était confronté le dahoméen de l’ère de la colonisation.
Mais plutôt que de désespérer, il y a lieu de puiser au plus profond de nous mêmes, une réelle motivation à nous engager pour le retour du Bénin que nous aimons. Celui de nos valeurs cardinales que sont le vivre ensemble, l’amour, la concorde et l’équité dans la fraternité, la justice et le travail. Celui dans lequel, dans le respect de la différence, toutes les filles et tous les fils, sans vengeance aucune, laissent au passé les problèmes du passé et travaillent au présent, main dans la main, pour le bonheur du plus grand nombre, dans la perspective d’un futur plus radieux.
Il n’y a donc pas de quoi désespérer tant que la solution reste encore nous-memes.
#EngageonsNous donc pour le #Bénin.
Le meilleur reste à venir.
Komi KOUTCHE
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