Conducteurs de tricycles : Ces inciviques qui font fi de la vie des populations
La circulation des engins à trois roues dans les routes et rues dans notre socié société té finit par devenir de nos jours un problème. La possibilité pour lesdits engins de rentrer dans certains endroits insoupçonnés met dangereusement en péril la vie des citoyens.
Sur les routes, rues et ruelles du Bénin, plusieurs sortent d’engins circulent. On y trouve des gros porteurs, des engins à quatre roues, ceux à deux roues, des motocyclettes et depuis quelques années maintenant des engins à trois roues. Au fil des jours, l’effectif de ces engins qui devient pléthorique accroit en même temps le risque des accidents de circulation. Il faut constater que ce fait cela n’est pas lié au fait que cet engin est mal confectionné. Loin d’un jugement de la sorte, le problème est plutôt lié à l’usage que l’on fait de moyen de déplacement qui a la particularité d’avoir trois roues. Les conducteurs de tricycles se trouvent un statut de supers conducteurs. Sur nos axes routiers, ces individus font preuve d’une conduite imprudente. Dans nos rues et surtout ruelles, la situation est plus critique. Se comportant comme seul au monde ou comme unique sur les rues, il n’est pas rare de croiser un conducteur de tricycle se faufiler avec insouciance et allure. Aussi, ces engins sont impliqués dans plusieurs accidents. C’est le cas par exemple au carrefour Tankpè, une localité de la commune d’Abomey-Calavi la semaine écoulée où n’ayant pas fait attention en voulant virer, le conducteur du tricycle a occasionné un accident qui a valu une fracture de la jambe gauche à un homme sur sa moto. Dans la même semaine, toujours dans cette commune, un engin de la même marque a grièvement blessé un jeune enfant. Les hommes qui conduisent ces engins ne font pas preuve de civisme dans la société.
La surcharge, une spécificité des tricycles
Le tricycle, cet engin, vu qu’il n’est pas loin des motos, a la facilité de circuler au milieu des agglomérations. Malheureusement, les conducteurs qui le manient semblent ne pas comprendre que la façon de conduire sur une route ne doit pas être la même qu’en pleine agglomération. Outre la mauvaise conduite illustrée par les excès de vitesse, le non respect du code de la route et l’imprudence qualifiée, les conducteurs de tricycles prennent leurs engins pour un gros porteur. Croiser un tricycle avec de la surcharge est le spectacle que l’on rencontre le mieux dans nos ruelles. Utilisés pour transporter les bagages, les poids de charge que les conducteurs mettent sur ces engins sont souvent cinq fois supérieurs à la normale. C’est encore dans la mémoire l’image qui a circulé dans les réseaux sociaux il y a quelques semaines où un conducteur s’est fait terracer seul dans la brousse par la surcharge qu’il a lui-même faite avec son tricycle. Non seulement par leur incivisme, les conducteurs de tricycles tuent les citoyens, mais également ils sacrifient leurs propres vies. Une situation qui doit interpeler nos autorités.
Recadrer le tricycle et son usager
Les usagers de ces engins à trois roues doivent être mis devant leurs responsabilités. Cette situation que cause le tricycle dans la cité ne doit pas laisser les autorités indifférentes. Elles doivent taper du poing sur la table pour tracer une ligne de conduite pour les usagers de ces engins et les obliger à les y conformer. Par exemple, plusieurs accidents surviennent et impliquent lesdits engins la nuit. Car, en circulation, il n’est pas rare de croire que l’on veut croiser une moto et la distance de sécurité du dépassement est faite dans ce sens. C’est ainsi que le remorque derrière percute l’autre conducteur. Les autorités en charge de la sécurité routière peuvent par exemple intimer l’ordre aux conducteurs de faire placer sur leurs engins, des phares en double pour refléter que devant, la nuit, en circulation l’on n’a pas une moto devant. De même, les dirigeants du pays et particulièrement les autorités locales doivent organiser et intensifier une sensibilisation à l’endroit des conducteurs de tricycles. Pour l’heure, le problème reste entier et il revient à tous les citoyens de rester prudents face à ces personnes qui continuent de voir cette conduite comme un jeu.
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