« Depuis 1990, on a connu au Bénin que la démocratie jusqu’à il y a quatre ans », dixit Francis Amoussou du parti Les Démocrates

 


La flamme du parti Les Démocrates (Ld) allumée à Dassa-Zoumè. Les membres du bureau de cette commune ont été installés par le coordonnateur de la 9ème circonscription électorale, Léon Dègny après que lui-même soit installé par le vice-président du parti, le ministre Félicien Chabi Zacharie. Bien que le parti attende des autorités béninoises le récépissé qui va consacrer le parti légalement constitué, les membres fondateurs trouvent opportun d’étendre la flamme sur tout le territoire national. « Notre bébé, le parti Les Démocrates est né le 6 juillet, sa déclaration est faite le 29 juillet et nous n’attendons que son acte de naissance. Cela n’empêche pas le bébé de grandir, raison pour laquelle, l’installation de ses structures de base est indispensable », a expliqué à cet effet l’honorable Francis Amoussou, membre du comité permanent du parti. Selon lui, l’essentiel est fait et il faut continuer à travailler pour renforcer ce parti qui est la formation politique du peuple souverain.



La genèse du nom du parti

Lors de l’installation de la coordination de circonscription et du bureau communal à Dassa-Zoumè, l’ancien député Francis Amoussou a fait la lumière aux militants sur le pourquoi du choix du nom Démocrates pour le nouveau parti de l’opposition au régime de Patrice Talon. A en croire ce membre du comité permanent de Les Démocrates , il fallait afficher l’objectif et tout le sens du combat du parti à travers son nom. « On s’est dit qu’il y a trente ans, notre pays, le Bénin était allé à une conférence nationale. Ainsi, il a lancé le renouveau démocratique. Et depuis ce temps (1990, Ndlr), on a connu que la démocratie jusqu’à il y a quatre ans où quelqu’un est venu par voie d’élection et remet en cause tout ce qu’on a conçu qui lui a permis d’être là. La démocratie est en train d’être démoli. Il faut donc la remettre en place et pour le faire, il faut des démocrates. Ceux qui sont là ne le sont pas. Cela fait la différence entre eux et nous. Nous nous sommes là pour remettre notre démocratie en place », a-t-il clarifié.



Commentaires

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Assemblée nationale : Louis Vlavonou donne raison à Eric Houndété et Nourénou Atchadé

Image
  - Le chef du parlement donne la preuve de l’objectivité des députés Démocrates Les députés de l’opposition peuvent se frotter les mains. Ces derniers jours, ils ont tenu des propos dont les preuves sont apportées par le président Louis Vlavonou. Ce dernier par une note a invité ses collègues à deux séances plénières, l’une demain et l’autre jeudi. Commentaire. Un mois deux jours déjà que les députés n’ont plus été invités au parlement pour se pencher sur un sujet. Mais, c’est décidé. Le président de l’Assemblée nationale les a conviés à des plénières mercredi et jeudi prochains après plus d’un mois de pause. Depuis le jeudi 16 mai que le coup du maillet suspendant la séance plénière a retenti à l’hémicycle, les locataires de la 9 ème législature étaient livrés à une sorte de congé. Le chef du parlement Louis Vlavonou a ‘‘ fermé les portes’’ de l’hémicycle pour rejoindre le gouvernement en vue de prendre le chemin des départements et communes du Bénin avec les autres émissa...
Lire la suite

Déploiement des soldats béninois et étrangers à Tchaourou : le gouvernement interpellé par l’he Habibou Woroucoubou

Image
6 nouvelles questions d’actualité adressées au gouvernement Talon. Patrice Talon et son équipe posent un acte « suspect » dans la commune de Tchaourou et cela rencontre l’indignation du député de l’opposition Habibou Woroucoubou. Une situation inhabituelle inquiète les populations de la commune de Tchaourou, localité de la 8 ème circonscription électorale dans le département du Borgou. La présence des soldats aussi béninois qu’étrangers est remarquable dans ladite commune. C’est ce qu’il convient de retenir d’une nouvelle interpellation du gouvernement déposée sur la table du président de l’Assemblée nationale par le député Habibou Woroucoubou ce lundi 8 mars 2024. Le député estime que la présence de ces hommes en uniforme n’est justifiée par aucun prétexte et est « suspecte ». L’élu du parti de l’opposition « Les Démocrates » exige donc des comptes au président Patrice Talon et son gouvernement pour cet acte qui, a-t-il souligné, «  perturbe la q...
Lire la suite