Agression de Galiou Soglo : La réplique de la victime au procureur de la République
La réaction de l'ancien ministre, Galiou Soglo ne s'est pas faite attendre suite à l'accusation portée sur lui par le procureur de la République près le tribunal de première instance de deuxième classe d'Abomey-Calavi. Accusé de manque de franche collaboration par ce dernier, le candidat à la présidentielle de 2021, qualifie cela de criminel. Galiou Soglo rappelle, par le truchement de sa cellule de communication, toutes les étapes de sa collaboration avec la police ainsi que ses démarches qui prouvent à suffisance le contraire de la version du procureur.
Pour le candidat agressé par balle réelle et touché au thorax le samedi 6 février, ces agissements, du procureur de la République, relais du gouvernement, sont preuves de la volonté du régime de Patrice Talon d'étouffer les vérités autour de l'agression barbare dont il a été victime. Le fils de l'ancien président de la République du Bénin s'en remet au peuple béninois qu'il sait suffisamment capable d'apprécier la valeur des contre vérités livrés à l'opinion par le procureur. Pour sa part, il ne compte en aucun cas baisser la garde dans son engagement pour la conquête du pouvoir d'Etat dans l'optique de la restauration de la démocratie au Bénin.
COMMUNIQUE DE PRESSE
Le Procureur de la République près le tribunal de première instance de deuxième classe d’Abomey-Calavi a cru devoir se fendre d’un communiqué pour légitimer le peu d’empressement, pour ne pas dire la carence, de l’Etat béninois dans la recherche des commanditaires et exécutants de l’agression dont a été victime Monsieur Galiou SOGLO, candidat à l’élection présidentielle du 11 avril 2021, dans la soirée du vendredi 05 février 2021.
Dans le système judiciaire béninois, un Procureur de la République est le relais du Gouvernement ; c’est lui qui prête son office au Gouvernement pour étouffer les libertés publiques, traquer les opposants et emprisonner des innocents.
Le Procureur de la République près le tribunal de première instance de deuxième classe d’Abomey-Calavi est donc pleinement dans son rôle lorsqu’il accuse honteusement, sans sourciller et fallacieusement de manque de collaboration la victime d’une tentative d’assassinat politique.
Pour l’information complète et objective de l’opinion publique nationale et internationale, le candidat Galiou SOGLO rappelle que :
- dès les premières heures de l’agression barbare dont il a été victime, soit dans la matinée du samedi 06 février 2021, le Commissaire central de Zinvié, qui a compétence territoriale sur le lieu de l’agression, a écouté Monsieur Galiou SOGLO sur procès-verbal dûment signé, ce en l’absence de ses avocats ;
- le même jour, Monsieur Galiou SOGLO a reçu ensuite un appel téléphonique du Commissaire de la Brigade criminelle qui demandait la mise à disposition du véhicule criblé de balles à bord duquel il se trouvait au moment de l’agression ; séance tenante et de son lit d’hôpital, Monsieur Galiou SOGLO a donné des instructions idoines puis les équipes de la police scientifique et de la Brigade criminelle ont été conduites au lieu où était entreposé ledit véhicule puis elles ont procédé aux diverses constatations qu’elles ont jugées utiles ;
- trois jours après, soit le 09 février 2021, le Commissaire de la Brigade criminelle, accompagné de deux de ses collaborateurs, s’est rendu au chevet de Monsieur Galiou SOGLO, ce en présence des avocats de ce dernier, pour l’interroger sur les circonstances de l’agression ; la réponse de Monsieur Galiou SOGLO a été la suivante : « j’ai déjà tout décrit à votre collègue, Commissaire de Zinvié, et sur ce point, je m’en tiens à mes déclarations qu’il a consignées au procès-verbal ; je ne suis pas en état de tenir une longue discussion avec vous en ce moment » ;
- sur ces entrefaites, et à la demande de Monsieur Galiou SOGLO, ses avocats ont fait noter au procès-verbal de cette audition là qu’il était disposé à répondre par écrit aux autres questions éventuelles du Commissaire de la Brigade criminelle et a souhaité que ces questions lui soient transmises. sur un support papier ; à ce jour, il attend toujours la réaction du Commissaire de la Brigade criminelle.
Que, après tous ces faits constants, le Procureur de la République près le tribunal de première instance de deuxième classe d’Abomey-Calavi s’autorise à accuser le candidat Galiou SOGLO d’avoir manqué de collaboration, est tout simplement criminel et cela traduit la volonté du Gouvernement de Monsieur Patrice TALON d’occulter la vérité dans cette lâche agression politique.
Le peuple béninois, qui est suffisamment intelligent, saura apprécier par lui-même la valeur des propos mensongers de monsieur le Procureur de la République puis n’hésitera pas à les lui rappeler en son temps.
En ce qui concerne le candidat Galiou SOGLO, rien ne l’arrêtera dans sa quête du pouvoir d’Etat afin de restaurer la démocratie dans notre cher et beau pays, le Bénin.
Que Dieu bénisse le Bénin !
Fait à Cotonou, le 17 février 2021
La cellule de communication du candidat Galiou SOGLO.
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