Arrestation de Réckya Madougou : L'ex première dame Rosine Soglo exprime son soutien à << la battante >>
Elle est remontée contre les autorités béninoises qui ont acté depuis mercredi 3 mars 2021, l'arrestation de Réckya Madougou, candidate à la présidentielle du parti de l'opposition Les Démocrates. L'ancienne première dame Rosine Vieyra Soglo sort du silence pour exprimer sa désapprobation face à cela et surtout pour << apporter son soutien moral et affectueux >> à Réckya Madougou. Selon elle, il est clair qu'il s'agit de la machination pour éliminer une opposante qui gêne.
Rosine Vieyra Soglo a appelé les dirigeants béninois à arrêter de se croire au dessus de tous. << Arrêtons de croire qu'on est dieu. Arrêtons de nous violenter et de nous terroriser. Assez, ça suffit ! >>, a-t-elle exprimé son ras-le-bol. Dans un dossier pareil, l'épouse de l'ancien président Nicéphore Dieudonné Soglo ne comprend pas qu'au lieu de se baser sur des arguments palpables, les autorités judiciaires s'en remettent à des suppositions pour arrêter. C'est d'ailleurs, a-t-elle avancé, le même comportement qu'ont adopté les autorités dans le dossier de fusillade dont son fils a été victime il y a quelques semaines. << Qu'ils nous disent clairement que madame Réckya Madougou dérange, parce qu'elle fait la campagne électorale et que comme mon fils Galiou Soglo qui a fait meeting pour après être victime de braquage afin que jusqu'aujourd'hui on ne puisse, même par courtoisie, nous dire que cela est arrivé pour telle ou telle raison >>, a-t-elle déploré.
L'ex première dame, a exprimé également son soutien à l'opposante dont elle salue la bravoure et le courage. << Tu (Réckya Madougou, NDLR) as déjà prouvé que tu es une femme battante >>, à indiqué Rosine Vieyra Soglo. Arrêtée mercredi par la police à Porto-Novo et après des va-et-vient Criet-Bef, Réckya Madougou a été conduite à son domicile dans la soirée de ce jeudi pour une perquisition avant d'être assignée en résidence. Son arrestation fait suite à celle de plusieurs autres proches d'elle. L'ancienne ministre de la justice sous le régime de Boni Yayi est accusée par le pouvoir de Cotonou d'association de malfaiteurs et de terrorisme.
Commentaires
Enregistrer un commentaire