« Nous au pouvoir… », les mesures sociales préconisées par Expérience Tèbè
L’atmosphère de la vie chère suit le coup du peuple béninois qui ne sait plus à quel saint se vouer. Ce n’est plus un secret. Sous la rupture, même le seul repas par jour est un parcours de combattant. Au lieu que la courbe s’incline, elle monte et la situation devient de plus en plus catastrophique. Longtemps, Patrice Talon et ses collaborateurs ont fermé les yeux sur la douleur du peuple. Ce, jusqu’à hier où un certain nombre de mesures sortent du conseil des ministres. Insuffisant, trouvent certains.
C’est le cas du président du Mouvement populaire de libération, parti de l’opposition qui, comme savent le faire les militants du Mpl, détient dans son sac des mesures adéquates dans de pareille circonstance. Ces mesures, pense Expérience Tèbè sont des pistes qu’il fallait explorer pour soulager le peuple. En tout si le parti Mpl était au pouvoir, les moyens pour gérer cette situation sont bien clairs dans la tête du numéro 1 de cette formation politique. Il a eu le temps de les énumérer lors de son passage sur Café médias.
PROPOS DE EXPERIENCE TEBE
« - Nous au pouvoir, en de pareille circonstance, on allait suspendre provisoirement l’application de la TVA sur le riz pour que ça agisse directement sur le coût et que les gens puissent manger ;
- Nous au pouvoir, la circonstance n’est pas propice pour mettre la pression fiscale sur les populations ;
- Nous au pouvoir dans de pareille circonstance où tout le monde a faim, on n’allait pas laisser les aspirants pleurnicher tel que c’est le cas. On n’allait pas leur payer 9 mois sur 12, mais plutôt 12 mois sur 12 comme leurs camarades. On n’allait pas faire deux poids deux mesures ;
- Nous au pouvoir, on n’allait pas affirmer avoir de bonnes performances économiques avec un taux de 3.8 et que tout va bien puis laisser les écoles sans tables et sans salles. Nous n’allons pas dire tous les enfants à l’école sans nous assurer qu’il y a suffisamment de salles pour les accueillir. Nous n’allons pas envoyer des enfants à l’école sans mettre à leur disposition des maîtres, pendant que des milliers de jeunes sont assis à la maison à la quête de l’emploi ;
- Nous au pouvoir, nous n’allons pas affirmer que nous avons le meilleur ministre des finances de l’Afrique et être en même pas incapables d’apporter de solutions aux problèmes sociaux de notre peuple. Pour nous notre ministre des finances sera meilleur si les gens ne crient pas qu’ils ont faim. C’est vrai. Nous n’allons pas distribuer de pains, mais nous créerons des conditions afin que ceux qui se battent justement puissent trouver le minimum à manger ;
- Pour un Etat, il ne s’agit pas de gérer pour faire des bénéfices, il s’agit plutôt de la répartition des richesses. Ce n’est pas comme une société. Il ne s’agit pas de gérer la caisse pour dire on a fait des entrées, on a dépensé moins et il reste quelque chose. On fait en fonction des entrées qu’on a et on repartit de façon égale pour que le peuple ne crie pas, pour que le peuple ne s’asphyxie pas, pour que le peuple ait les moyens de subsister, de se soigner, de se nourrir », Expérience TEBE, président du parti de l’opposition le Mouvement populaire de libération (Mpl).
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