« Travaillons pour marquer positivement notre histoire », Mayasso sur la célébration du 11 mai
11 mai marque à jamais l'histoire. Robert Nesta Marley alias Bob Marley avait quitté le monde à cette date en 1981. Depuis 41 ans maintenant, toute la planète le célèbre. L'artiste béninois Mayasso dit Général Big Nougrosso n'est pas resté en marge. « C'est le rappel du décès de la légende Bob Marley reggae à qui je rends tous les hommages du monde », a-t-il introduit.
Pour l'artiste, c'est un hommage mérité qui ne doit jamais s'arrêter en chemin aussi bien au vu de la grandeur de l'homme et ses actes positifs qu'au regard de l'histoire qui permet aux générations de rattraper. D'ailleurs, Mayasso pense qu'il faut en faire autant pour toutes les autres légendes. « Si on pouvait prendre l'habitude de rendre hommage à toutes les légendes africaines, ça serait une bonne chose. Car, au jour le jour il y a des nouveaux-nés à qui ces hommages vont permettre de connaître l'histoire de l'humanité », a-t-il fait savoir.
Les flops de la commémoration
Personne ne l'ignore. Le roi du reggae, malgré son statut de star planétaire pour causes de ses messages et actes positifs, avait aussi la triste histoire d'addiction pour la drogue. Malheureusement, la jeunesse de nos jours célèbre son côté mauvais et celui mauvais et parfois de façon exagérée. Ce qui n'est pas du goût du Général Big Nougrosso qui reste convaincu qu'on peut procéder autrement.
« Pour cette fête, si nous pouvons corriger un peu le tir, ça serait bien. Car, il y a des gens qui détaillent, qui fument de l'herbe alors que nous pouvons fêter sans fumer. Certains profitent de cette célébration pour faire de n'importe quoi. Nous devons mieux penser cette commémoration, puisque tous savent que fumer de l'herbe ne conduit pas bien », regrette-t-il. Il se rappelle même de certains dérapages. « Dans les années antérieures, cette fête a eu lieu au campus d'Abomey-Calavi où au finish il y en a qui ont fumé et qui ont fini par braquer », a déploré l'artiste.
Les motivations de Mayasso
« Je ne fais pas le reggae, mais je suis un artiste polyvalent. Je suis entrain de m'adapter à tous les rythmes », a rappelé le Général Big Nougrosso. Il en est ainsi car, selon lui, le métier d'artiste exige cela. « La musique est quelque chose qui balance. Si tu es artiste et tu te focalises sur un seul rythme, lorsque la cadence va changer, tu auras du mal à changer », a-t-il expliqué.
Mayasso, le Général Big Nougrosso n'a pas manqué de motiver ses pairs. À l'en croire, il faut s'accrocher au travail et rien qu'au travail pour ne pas paraître comme un serpent qui est passé sur une colline. « J'interpelle tous les artistes comme moi à donner le meilleur de nous-mêmes afin que lorsque nous ne seront plus là nous laissons des traces et que les gens aillent lire notre histoire comme c'est le cas de Bob Marley », a-t-il lancé. Pour lui, ces comportements et dévouement sont là marque des grands hommes. Cela, finit-il, se construit pendant la jeunesse. « Quant on est jeunes, il faut réfléchir à ce qu'il faut faire pour être un grand homme. Travaillons pour marquer notre histoire », a conclu l'artiste.
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