Annonce de la construction de nouvelles prisons : Expérience Tèbè désavoue la rupture
Avec Expérience Tèbè et le parti Mouvement populaire de libération (Mpl), l’engagement pour la cause de la jeunesse est sans condition. Au moment où le parti du balai, parti béninois de l’opposition se préoccupe de la situation de la jeunesse au Bénin et fait constamment des propositions pour enrayer le chômage et la délinquance juvénile, les gouvernants, eux planifient la mise en place d’espaces pour accueillir des prisonniers. Cela est un scandale aux yeux du président Expérience Tèbè qui n’a pas caché son amertume suite à l’annonce de la construction de nouvelles prisons par le ministre Sévérin Quénum.
Désavouant vivement ce programme bon, selon lui, pour engendrer le sous-développement, Expérience Tèbè indique à la rupture le chemin que doit emprunter en ce moment le Bénin. « Mais dans un pays pauvre comme le nôtre, devons-nous nous permettre de continuer à envoyer les jeunes en prison ou plutôt chercher à les faire travailler pour le développement du pays », questionne-t-il. Pour le parti Mpl, ces agissements confortent la philosophie des gouvernants béninois d’ériger la privation de liberté en une règle au lieu qu’elle soit une exception. Mais comme on le sait, le parti Mpl ne se limite jamais dans de critiques, il y joint des propositions pour mieux faire pour le bonheur du peuple souverain. Ainsi, Expérience Tèbè a fait des propositions des actes qu’il faut plutôt poser en lieu et place de la construction de nouvelles prisons dans le pays.
Clément WINSAVI
L’INTEGRALITE DES PROPOS DU PRESIDENT DU PARTI MPL
𝐂𝐎𝐍𝐒𝐓𝐑𝐔𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐄 𝐏𝐑𝐈𝐒𝐎𝐍𝐒, 𝐃𝐈𝐓𝐄𝐒 𝐕𝐎𝐔𝐒 ?
Le gouvernement à travers le ministre de la justice nous a annoncé la construction de nouvelles prisons. Le MPL se surprend que dans les multiples difficultés que vivent nos populations que la meilleure chose que trouve à nous proposer ce régime soit la construction de nouvelles prisons, même si nous sommes d’accord que les conditions actuelles de détention en milieu carcéral ne sont pas acceptables. Mais dans un pays pauvre comme le nôtre, devons-nous nous permettre de continuer à envoyer les jeunes en prison ou plutôt chercher à les faire travailler pour le développement du pays. La privation de liberté devrait être une exception et non la règle. Les charges d’entretien des prisonniers à l’État qui doit les loger, nourrir soigner en cas de maladie sont si énormes que ces prestations sont devenues piteuses et de plus en plus dégradantes. En outre, imaginez toute la mobilisation d’une famille derrière un prisonnier : femmes, enfants, divers parents se mobilisent pour apporter soins et assistance au détenu au détriment de leurs occupations quotidiennes.
On se souvient par ailleurs des lourdes factures impayées liées à la nourriture des prisonniers dans nos prisons ayant déclenché la grève de ces prestataires qui menaçaient de ne plus continuer à honorer leurs engagements. Enfin combien de personnes la prison a pu corriger ou combien en sont sorties et ont pu reprendre leur vie normale; que de désastre à ce niveau.
Propositions :
• En lieu et place de prison nous proposons que les ressources soient réorientées à la construction de grands centres de rééducation dans les 12 départements de notre pays où se dérouleront plusieurs activités de formation et de production dans tous les domaines.
• Qu’une loi soit votée, proposant à ceux qui devront être condamnés à la suite d’un procès régulier s’ils désirent séjourner dans les centres de rééducation où ils travailleront sur les projets d’intérêt public utiles pour notre pays.
• Aussi dans le but de décongestionner nos prisons et ne plus en avoir à construire de nouvelles , une autre loi sera votée afin de compter pour double la durée de la détention préventive passée en milieu carcéral avant la condamnation effective. Cette loi qui sera rétroactive puisqu’il s’agit d’une loi pénale plus douce permettra de réexaminer la situation de plusieurs détenus qui pourront recouvrer leur liberté.
• Trouver le mécanisme appropriée pour libérer la multitude de jeunes dans les liens de détention du fait des violences électorales.
En somme nous n’avons nullement besoin de construire de nouvelles prisons mais de chercher à donner du travail à la jeunesse, de construire de nouvelles salles de classes de nouveaux dispensaires bien équipés, des centres de loisirs et bien d’autres dont la jeunesse a besoin pour son épanouissement. Le hautement social ne saurait devenir beaucoup de prisons pour le peuple béninois !
Expérience TEBE, Président du Mouvement Populaire de Libération #MPL
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