L'he Sabi Karim Alassane sur la marche pour la paix : « On peut même marcher de Porto-Novo à Parakou, sans des actes concrets, cela ne peut pas garantir la paix »
Un autre événement ce samedi à l'Assemblée nationale du Bénin ce samedi à 15 avril 2023. Les députés ont participé, sous la houlette du parlement, Louis Vlavonou, à la marche pour la paix. L'honorable Sabi Karim Alassane était présent à l'événement qu'il a jugé bien en matière d'organisation. « La marche pour la paix s'est bien déroulée à Porto Novo sous la présidence du président de l'Assemblée nationale. C'est bien organisé », a-t-il apprécié. Mais pour le député du groupe parlementaire « Les Démocrates », Sabi Karim Alassane, effectuer une marche en elle seule est insuffisante pour engendrer la paix. Il faut plus. « Derrière cette marche, il doit avoir les actes concrets, car la paix n'est paix un vain mot. Le développement et la paix passent par les actes concrets », a-t-il laissé entendre.
À en croire l'élu de la 4ème circonscription, la ville qui a abrité cette marche des députés de la 9ème législature outre libre cours à la réflexion quand on s'y penche bien. L'honorable Sabi Karim Alassane ne comprend pas comment des dignes fils du pays vont être illicitement maintenus en prison pendant qu'on parle d'une marche pour la paix. « Nous marchons pour la paix à porto Novo et je me demande ce que signifie cette paix dans un contexte où un fils de cette ville comme le professeur Joël Aïvo séjourne en prison. Je me demande aussi s'il y a la paix et la cohésion sociale à Parakou quand on sait que madame Réckya Madougou est derrière les barreaux », s'est-il désolé.
Le député du parti d'opposition béninoise assimile cet événement à un acte sans importance tant que du concret ne sera pas acté. « On peut même marcher de Porto Novo à Parakou et verser toutes les goûtes d'eau de notre corps, cela ne fera pas la paix » a-t-il dit. Dans ses propos, l'honorable persiste et signe que des actes et rien que des actes sont susceptibles de concrétiser la paix. Le développement et la paix vont de paire, va-t-il continuer, avant d'appeler les dirigeants à poser des actes justes. « D'un autre côté, si les paysans et les jeunes ne jouissent pas convenablement des fruits de leurs efforts, le cas de soja est là par exemple, est qu'on peut se mettre sur le chemin de la paix et le développement ? Si les le phénomène de djihadiste sévit, est qu'on peut avoir la paix ? Ce qui importe, c'est que les décideurs doivent prendre des décisions qui impactent », a-t-il conclu.
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