1er mai : les tâches noires de l'environnement du travail au Bénin soulevées par l'he Edwige Tossah

Chers travailleurs, chères travailleuses, braves béninois et béninoises,

En ce jour consacré à la célébration de la fête du travail dans notre pays, comme dans bien d’autres ailleurs, *je voudrais vous souhaiter bonne fête de travail*.

Je sais votre abnégation et votre attachement viscéral au travail. Oui, au Bénin, nous sommes viscéralement attachés au travail, nous sommes travailleurs.

Hélas, plusieurs faits contemporains regrettables m’affligent et me laissent le cœur serré en ce jour spécial.

En effet, alors que nous célébrons ce qui nous grandit, nous élève et nous enrichit collectivement et individuellement, le travail et les droits associés, force est de constater dans notre pays :

     • le bafouement, le détricotage voire la privation des droits acquis par les travailleurs, y compris le plus fondamental, le droit de grève.
     • le mépris insupportable envers nos braves agriculteurs qui s’échinent au travail sans rien demander en contrepartie et qui se voient pourtant priver de tout, y compris de leur droit de profiter d’un marché libre et de prix compétitifs pour leurs produits agricoles (soja, cajou, etc.).
     • la privation de facto de droit de travail des détenus et exilés politiques. J’ai une pensée émue pour ma sœur Reckya Madougou et pour les autres en ce jour.
     • le chômage endémique des jeunes pourtant bardés de diplômes, de compétences, de volonté et d’énergie mais à qui aucune perspective de travail n’est offerte.

J’arrête ici la liste pour vous exprimer, à toutes et à tous, mon admiration et ma proximité tout en vous appelant à de l’espoir. Car oui il y a des jours meilleurs à venir dans notre pays.

*A nouveau bonne fête de travail à tous les béninois et en particulier à nos forces vives de la 10ème Circonscription électorale.*

Honorable Edwige TOSSAH ASSOGBA