Supposé échec du président Boni Yayi à une nomination à l'Onu : Ces éléments qui démontent la grosse intoxication
C'est connu de tous. Il y en a qui, coincés par l'échec de leur gouvernance, trouvent la matière pour distraire l'opinion dans l'intoxication contre la personne de l'ancien président Dr Boni Yayi. Nous y sommes une fois encore. Morceau choisi, un supposé échec pour des raisons montées de toutes pièces de l'ex chef d'Etat au poste du représentant spécial de l'Organisation des nations unies en Afrique de l'ouest et du Sahel. Un grotesque mensonge qui ne peut passer chez l'opinion qui n'est pas dupe. Le premier élément qui démonte cette gratuite intoxication contre le meilleur président que le Bénin ait connu dans l'histoire est simple. Le poste du représentant agité n'est pas réservé aux personnalités du rang de Dr Boni Yayi, c'est-à-dire anciens présidents. C'est plutôt une fonction dédiée aux fonctionnaires du rang de ministre dans un schéma tournant. C'est ainsi que ce poste a été occupé par le passé par le ghanéen Ibs Chambas issu de l'Afrique de l'ouest, Mahamat Saleh, lui de l'Afrique centrale. Ce qui signifie que c'est le tour d'une autre région.
Dr Boni Yayi, ancien président respecté dans le monde n'a pas été d'une course dans laquelle il a connu un échec tel qu'on tente de le faire croire. Plus étonnant, à supposer que le démocrate avéré qui a été à la tête du Bénin pendant 10 ans ait connu de tel échec, en quoi voir un béninois jubiler a de sens ? On peut dire sans se tromper comprendre que c'est encore l'oeuvre de ceux-là qui n'ont pu rien réussir dans le même exercice accompli avec brio par Dr Boni Yayi à la tête du Bénin, distraire pour masquer leur erreur étant leur mode opératoire.
Échec de Yayi pour déficit de démocratie sous son règne ?
Le ridicule ne tue vraiment pas. Les préposés à l'intoxication commis contre le président Boni Yayi sont envoyés se ridiculiser par leur maître. À l'antipode de la gouvernance actuelle sous Patrice Talon, le règne de Dr Boni Yayi s'était déroulé sous l'onction d'une démocratie saluée à travers le monde. Doit-on rappeler que c'était à cause de la qualité de la démocratie sous la gouvernance Yayi que le Bénin, seul pays en Afrique, a été convié par le conseil de sécurité pour superviser les Odd, tâche confiée entre temps à Géro Amoussouga ? A-t-on oublié les différents messages de satisfaction du secrétaire général de l'Onu d'alors, Ban Ki Moon à Boni Yayi conclus par sa visite au Bénin où il a été d'ailleurs décoré ?
Les 10 ans sous le président Dr Boni Yayi ont été une réussite démocratique. On sait également que c'est la qualité de la démocratie garantie par l'homme qui a favorisé l'obtention du deuxième compact du Mca avec augmentation du montant, 411 millions de dollars contre 311 millions de dollars pour le premier. Le Bénin sous Yayi a été le seul pays à réaliser cet exploit. C'est d'ailleurs de ce compact que le régime actuel jouit, incapable lui-même d'y parvenir faute des qualités requises. De 2006 à 2016 avec le président Boni Yayi, faut-il le souligner, les libertés fondamentales, la liberté d'expression et de presse, la libre circulation des personnes et des biens, la gestion participative, la corruption zéro étaient les choses les mieux partagées. Ce n'est pas comme de nos jours où les journalistes sont traînés devant les juridictions sous le fallacieux prétexte du code du numérique. Ce n'est pas non plus le décompte par milliers des exilés et prisonniers politiques. Ce n'est pas non comme sous le régime en cours les élections exclusives. Boni Yayi à la tête du Bénin pendant 10 ans, c'était un Bénin salué et envié par le monde entier. Chose complètement contraire aujourd'hui.
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