Attaque contre Dr Boni Yayi et l'opposition : un faux départ pour Martin Assogba dans sa reprise de service de "Klébé"


Si ce que l'on veut dire n'est pas important, le silence est préférable, dit-on. Martin Assogba, le président de l'Organisation non gouvernementale (Ong) Alcrer ignore ce principe de société. Sa dernière sortie médiatique en a la preuve. De cette dernière intervention publique de cet homme, Martin Assogba n'a eu à dire que de peindre en noir les faits et gestes de l'ancien président de la République Boni Yayi. L'amour réciproque qui existe entre celui qui a dirigé la Bénin de 2006 à 2016 et le peuple béninois donne juste des maux de ventre au président de l'Ong Alcrer. Sinon, en quoi les sorties et les prises de parole de Dr Boni Yayi sont contraires au droit de l'homme ? Cet homme, Martin Assogba, le Bénin l'a connu par le passé. Il était champion dans les dénonciations, dans les défenses des causes qui étaient, sous le régime Yayi, minimes par rapport à ce qui se passe actuellement et ce, depuis 2016.


Le président de l'Ong n'a pas su choisir ses mots, ni son angle dans sa sortie. Il s'est même permis de prêter d'intention au président Boni Yayi qu'il affirme avoir envie de revenir. Il doit arrêter. C'est incontestable. Boni Yayi a laissé un pays de paix et prospère. Mais le peuple souffre le martyre sous la rupture et c'est de bon que par moment l'ex chef d'État attire l'attention de son successeur. Aussi, Martin Assogba estime que les dénonciations que font les membres du parti de l'opposition ne sont pas nécessaires. Incroyable quand on se souvient de ses cris par le passé sous Boni Yayi. Par ses propos, Martin Assogba vient de se faire découvrir. Il permet ainsi au peuple béninois de savoir qu'il n'a jamais été au service de la logique ni des causes républicaines. Il était plutôt à la solde de ses propres intérêts.


Et si dans un pays rongé par la faim, l'absence de libertés et de démocratie, le président de l'Ong Alcrer ne sait pas qu'il devait reprendre son bâton de défenseur de démocratie et l'État de droit simulé par le passé, il serait mieux de se muer au silence. Il ne peut plus aujourd'hui être un donner de leçon, car tous les béninois l'ont déjà découvert. Au lieu de s'attaquer à Boni Yayi et à l'opposition, c'est mieux qu'il trouve une nouvelle formule pour reprendre son service de "Klébé" puisqu'on vient de comprendre que c'était un rôle pareil qu'il jouait par le passé.


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