La probable candidature du président YAYI Boni en 2026 : Qu'est-ce qui fait courir les rupturiens ?


Le président Yayi Boni est le seul animal politique qui hante la rupture aujourd'hui. S'il se retire de l'opposition pour prendre sa retraite politique, avec les institutions à la solde, avec le système en place, surtout avec certains maillons forts de l'opposition en prison ou en exil, la rupture aura un boulevard devant elle pour soit dire que nous sommes dans une nouvelle République ou réviser la constitution pour rester au temps que possible comme au Cameroun ou ailleurs au pouvoir.

La seule personne qui est à même de plier la rupture à 95% aujourd'hui si le président Yayi Boni et le président Talon se croisent les crampons en 2026, c'est bel et bien le président Yayi Boni.

Il a géré ce pays tout comme un père de famille, il est un berger doux, il a toujours le langage d'amour contrairement à son successeur qui est toujours dans la vengeance qui ne connaît que le langage de la violence et de l'arrogance.

Mais, le président Yayi Boni n'est candidat à rien. Il ne veut pas que son pays qu'il a servi pendant 10 ans avec l'opposition qui animait la contradiction pour que le bien-être soit à tout le monde se retourne à un pays de parti unique avec tous les dangers possibles.

Il est respectueux des textes de la République, déjà en 2011 après sa réélection à la tête du pays, il a déjà dit devant les caméras que c'est son dernier mandat.

En 2016 où il avait encore le pouvoir, il ne s'est pas présenté aux élections, il a trouvé un dauphin. D'ailleurs la constitution de 1990 ne l'autorisait même pas cela. Donc, le président Yayi a déjà bu la coupe en 2016 et en 2021 avec son parti qui a désigné sa candidate. 

Qu'est ce que la rupture a à  prêter des intentions au président Yayi? 

Que Talon s'apprête à  plier bagage en 2026. 

Mise à part la constitution de 1990 qui a déjà parlé de la limitation des mandats et qui a été respectée, la constitution de la nuit, c'est-à-dire révisée nuitamment a clairement stipulé que nul ne peut  être président pour plus deux mandats de sa vie.  

Pour jouir de la popularité du président YAYI Boni après le pouvoir, il suffit d'observer quelques règles qu'il avait observées en son temps. Écouter le peuple, le placer au centre de tout, le servir avec loyauté, abnégation, l'aimer, ne penser qu'à lui et à lui d'abord. Ne pas être l'homme de l'exclusion, ne pas semer les troubles par des lois drones, ne pas tirer sur le peuple et avoir un sens élevé d'écoute.

Mais aujourd'hui, le climat est trop délétère au point où, il faut faire peut-être comme le président Kérékou en organisant tout au moins un dialogue politique. Il faut libérer les prisonniers politiques et faciliter le retour des exilés pour dialoguer dans la paix. Suite au dialogue, on en arrivera au consensus qui a valeur constitutionnelle. Ne pas le faire avec le système en place, tout le monde est en insécurité générale. 

Avec le syndrome de fin de mandat, ceux qui vous obéissaient à l'oeil et au doigt sont les premiers à vous lâcher, c'est une question de temps, Macky Sall pouvait parler, personne ne prendra le risque de finir avec doute un mandat sans se réconcilier véritablement avec le peuple et les opposants.

Le président Yayi Boni lutte pour une chose, l'enracinement de la démocratie.


Par Julien Kandé KANSOU

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