« Nous sommes dans la logique de la mission que nous nous sommes assignée avant d'être élus », l'he Michel Sodjinou répond aux critiques

Les critiques à l'encontre des députés du parti d'opposition béninoise « Les Démocrates » ne sont pas fondées et ne méritent pas que l'on y accorde d'attention. L'honorable Michel Sodjinou, député du groupe parlementaire Les Démocrates est ferme. Sa réponse est cash fâche aux mauvaises langues qui ont suivi son interpellation adressée au gouvernement de Patrice Talon à propos de la détention du professeur Joël Aïvo, l'opposant gardé en prison depuis plus de deux. « Ce sont des thèmes sur lesquels nous avons battu campagne en 2022 », a-t-il indiqué. L'élu de la 19ème circonscription électorale s'étonne qu'il y en a qui puisse voir de mauvais oeil qu'une interpellation du gouvernement se préoccupe des conditions de privation de liberté des compatriotes. « Je me demande ce que veulent ceux là. C'est de la méchanceté. Nous avons de tous les compatriotes libres pour construire ensemble notre pays », a-t-il expliqué. 

L'honorable Michel Sodjinou a rassuré que ces critiques ne vont réussir à les décourager dans leur l'élan au niveau de l'opposition. « Ils croient qu'en se lançant dans des critiques du genre, nous serons découragés et abandonnés. Non. Cette lutte, tant que le peuple y croit et continue d'être notre coéquipier dans la bataille, nous poursuivrons jusqu'à la victoire », a-t-il déclaré. Pour le député démocrate, ses collègues et lui sont au parlement pour défendre la cause de la démocratie et du peuple. Aucun acte qu'ils posent n'est personnalisé. « Nous ne sommes pas contre le gouvernement ni ses sbires qui pensent qu'on les attaque. Notre combat est pour l'intérêt du peuple souverain. Et nous sommes dans la logique de la mission que nous nous sommes assignée avant d'être élus. Tout ce que nous faisons aujourd'hui, nous l'avons promis lors de la campagne législative l'année dernière », a clarifié le député. Il a ajouté que des interpellations, ils en feront encore et toujours au besoin. « Ils ne pourront pas nous arrêter avec des critiques fantaisistes. Nous allons encore interpeller sur d'autres sujets », a-t-il promis.