« Aucun béninois ne veut la guerre, même dans leurs rangs... », l'he Nourénou Atchadé au meeting du parti « Les Démocrates »

Le peuple béninois et le parti de l'opposition « Les Démocrates » toujours sur la même longueur d'onde. Hier au siège de Vidolé, les populations massivement mobilisées ont uni leur voix à celles des responsables du parti du peuple pour donner de la voix. C'est un grand non qui sort de la déclaration du samedi 16 septembre 2023 en ce qui concerne l'entêtement du gouvernement de Patrice Talon concernant une intervention militaire au Niger. 

À la tête des 28 députés du parti de l'opposition, le président du groupe parlementaire Les Démocrates, l'honorable Nourénou Atchadé reste convaincu que le chef de l'État béninois est seul dans cette décision de s'engager dans une guerre chez le voisin du sahel. « Aucun béninois ne veut la guerre, même dans leurs rangs (au sein du gouvernement) », a-t-il déclaré. Exprimant sa gratitude aux béninois aussi fortement déplacés, le premier vice-président du parti « Les Démocrates » a indiqué que cette nouvelle sortie était un devoir patriotique. « Nous avons le devoir de sauver ce pays. Car, il appartient à nous tous. Nous n'allons pas nous taire et laisser ceux qui nous gouvernent le conduire davantage dans le décor. Aucune solution ne trouve dans la guerre », s'est-il indigné. 

Ensuite, le patron de la minorité parlementaire annonce les perspectives. « Ne soyez pas fatigués, chers compatriotes. Ce pays est à nous tous. Face à ces dérives, nous allons marcher », a-t-il annoncé. L'honorable Nourènou Atchadé a rappelé que cette manifestation est venue compléter la liste des actions déjà entreprises par le parti de l'opposition contre l'intervention militaire au Niger. « Nous nous sommes retrouvés encore une fois encore pour dénoncer cette décision suicidaire d'engager le Bénin dans la guerre au Niger. Après le coup d'Etat, notre parti a dénoncé à travers un communiqué le 5 août. Aussi, le 14 août, le groupe parlementaire Les Démocrates a adressé une question orale au gouvernement dénonçant l'envoi des militaires chez les voisins. Ensuite, le président d'honneur, le Dr Boni Yayi s'est insurgé contre le 30 août et a demandé l'ouverture des frontières et la levée des sanctions », a-t-il rappelé. La forte pluie du samedi n'a pas freiné la détermination du parti de l'opposition et le peuple béninois qui compte insister jusqu'à ce que cesse la folie que la rupture a décidé de faire au Niger, un pays frère.