Utilisation des radars sur les axes routiers : 7 questions majeures adressées à la rupture par l'he Chantal Adjovi

La présence au des radars sur les différents axes routiers, oui. L'utilisation qui en est faite laisse par ailleurs à désirer. C'est ce qu'il convient de noter de la question orale sans débat déposée ce jour sur la table du président de l'Assemblée nationale à l'intention du gouvernement du Bénin. Le manque de signalisation sur nos routes, la polémique dans les interceptions des usagers par les policiers, l'abandon de l'alcootest exploité brièvement en 2018 sont évoqués dans cette énième interpellation du groupe parlementaire de l'opposition, Les Démocrates, portée par la députée Chantal Adjovi. 

 Engagés à exercer en toute responsabilité leurs prérogatives du contrôle de l'action gouvernementale, les députés Démocrates ne se taisent sur aucun agissement à politique de l'exécutif. En témoignent plusieurs interpellations adressées à l'équipe conduite par le président Patrice Talon.


 

QUESTIONS ORALES SANS DEBAT AU GOUVERNEMENT

(Articles 109 du Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale)

Le vendredi 19 décembre 2019, le ministre des infrastructures a procédé à la mise en service de plusieurs radars pédagogiques. Depuis lors, on note la présence de ce système avec les policiers à l’intérieur de nos villes et sur plusieurs axes routiers du pays tels que Parakou, Sèmè-Kpodji, Porto-Novo, Cotonou, etc. Mais plusieurs inquiétudes dans la façon dont ces équipements sont utilisés et repartis sont enregistrées. Aussi, il y a les plaintes de plusieurs de nos concitoyens usagers de route par rapport à la manière dont ils sont verbalisés. 

A cela il faut ajouter la recrudescence des actes de rançonnement sur les voies publiques par les policiers tels que dénoncés dans la note de service N°157/DGPR/DSP/SLCIR/SA du 19 mai 2023 et le manque de signalisations routières visibles ou qui font défaut sur plusieurs de nos routes.

Dans le souci de contribuer également à la diminution des cas d’accidents sur nos routes, la représentation nationale en vertu des dispositions du règlement intérieur de l’Assemblée nationale en son article 109 et ses différents alinéas, invite le gouvernement à répondre aux préoccupations suivantes :

1- A quand les radars fixes sur nos axes routiers ?

2- Que fait le ministère des transports pour remédier à l’insuffisance des signalisations sur nos axes routiers ?

3- Quelle est la fiabilité dans la détermination de la vitesse des véhicules par ces radars ?

4- Plusieurs usagers estiment avoir été verbalisés alors qu’ils roulaient à moins de cinquante kilomètres par heure (50km/h).  Quelles dispositions prendre pour apporter à l’usager la preuve de la détermination de la vitesse mise en cause ?

5- Que sont devenues les alcootests offerts par le gouvernement à la police en 2018 ? Pourquoi seul le contrôle de radar est-il privilégié que celui d’alcootest ?

6- Pourquoi seuls les mêmes axes reçoivent à chaque fois la présence des policiers pour le contrôle ?

7- Quel sort est réservé à tout policier surpris entrain de rançonner les usagers ?

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