Contrôle de l’action gouvernementale : plus de trente interpellations des députés Démocrates toujours sans réponse

Les députés du groupe parlementaire Les Démocrates font preuve d’une proactivité légendaire en harmonie avec les exigences du peuple béninois qui les a mandatés au palais des gouverneurs. Un rythme qui semble au-dessus du gouvernement de la rupture qui peine à trouver réponses à certaines interpellations.


Au Bénin, le parlement ne faiblit pas dans ses prérogatives de contrôle de l’action du gouvernement. Les députés de l’opposition, membres du groupe parlementaire Les Démocrates incarnent bien cette dynamique de depuis leur entrée en fonction le 12 février 2023 ils demandent régulièrement des comptes au gouvernement. Le président du groupe des députés de l’opposition, Nourénou Atchadé et ses collègues ne laissent passer aucun acte de l’équipe de Patrice Talon. Ces élus du peuple exigent régulièrement au chef de l’exécutif de passer devant la représentation nationale pour éclairer les béninois sur les motivations de telle ou telle politique. De près de 60 interpellations adressées au gouvernement durant la 9ème législature en cours, à peine une dizaine ne porte pas les griffes des députés du parti « Les Démocrates ». Non seulement les députés Eric Houndété, Nourénou Atchadé, Kamel Ouassagari, Léon Dègny, Gafari Adéchokan, Joël Godonou et les autres membres du groupe parlementaire de la minorité font la différence de cette mandature législative, mais également grâce à eux, beaucoup d’actes de la rupture ont été expliqués au public.


Force est de constater tout de même que le gouvernement n’a pas donné réponse même pas à la moitié des interpellations des députés de l’opposition. Plus de trente questions orales, sans et avec débats, d’actualités attendent dans le tiroir. Le chef de la rupture, le président Patrice Talon n'a pas daigner mandater ses collaborateurs pour aller plancher au tribunal du palais des gouverneurs. Pourtant, des sujets capitaux qui méritent l’attention particulière des dirigeants et qui touchent la vie des béninois sont les préoccupations figurées dans ces interpellations. Par exemple, interpellé par l’honorable Arouna Issiaka sur la situation des dialysés au Bénin, le gouvernement est resté jusqu’ici muet. Les questions de leasing, des emprunts obligataires devenus monnaie courante, de la mise à la retraite forcée dans l’armée, de l’asphaltage et même de la détention arbitraire du professeur Joël Aïvo et de la présidente Réckya Madougou sont entre autres des sujets toujours en attente. Est-ce parce que la rupture est incapable de justifier certains de ses actes ? De toutes les façons, officiant au nom du peuple béninois à l’Assemblée nationale, les députés marchent jusqu’ici selon les aspirations du peuple. Ils attendent le gouvernement sur des questions encore sur sa table et sont prêts à continuer dignement dans le contrôle des faits et gestes de la chapelle du Nouveau départ.

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