Atmosphère sociopolitique du Bénin : « Il faut que le code électoral soit relu pour la paix », nouvelle alerte du député Démocrate Célestin Hounsou
Au Bénin, le nouveau code électoral fait toujours couler d'encre et de salive. Une nouvelle voix a retenti, tirant à boulets rouges sur cet instrument régulateur des élections.
Clément WINSAVI
Ce n'est pas bon. Il faut le ranger dans les oubliettes. Le code électoral en vigueur au Bénin de nouveau attaqué par l'opposition béninoise. Le député du groupe parlementaire Les Démocrates Célestin Hounsou n'a pas mâché ses mots lorsqu'il s'agit de dire tout le mal que représente le nouveau code électoral mis en place depuis le mois du mars dernier. « C'est un recul par rapport à la loi existante », a clamé le député sur les antennes de Radio Gerddes Afrique. L'élu Démocrate affirme que le code électoral tel que confectionné est un outil mis en place par le régime dans l'intention de tricher. L'honorable Célestin Hounsou tire donc qu'agissant le pouvoir de la rupture et ses affidés ne favorisent pas la préservation de la paix. Car, « Ce code électoral est un instrument d'exclusion. Alors que la paix n'est pas un discours, c'est un comportement. Nous parlons depuis, mais le gouvernement fonce et fonce sans arrêt », a-t-il ajouté.
Durant sa sortie médiatique, l’honorable Célestin Hounsou persiste et signe. « Ce code électoral porte les germes de la violence », a-t-il prévenu. De l’article 17 parlant de la mise à disposition de la liste électorale à la Cena, passant par l’article traitant le quitus fiscal jusqu’à ceux qui régulent le parrainage, rien de bon ne sort de ce code imposé à la Nation par le camp présidentiel pour, selon le député, pour non seulement organiser la tricherie, mais également pour riposter au rejet de la révision de la Constitution par l’opposition parlementaire. L’élu d’Akpro-Missérété en veut pour intention de fraude électorale de la mouvance Talon, la disposition traitant l’accord de gouvernance. « Ils savent qu’il y a plusieurs circonscriptions où eux d’eux (Up-R et Br) réunis n’auront pas 20%. Il faut alors signer un accord de gouvernance », a-t-il expliqué. Au regard de tout cela, la conclusion est draconienne et irrévocable. « Il faut que le code électoral soit relu pour la paix », a conclu l’opposant parlementaire.
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