En mode gouvernance ‘‘social zéro’’ : Talon, promoteur de l’insécurité sociale
Les jours s’égrènent sous la rupture et la douleur
des populations devient de plus en plus atroce. Le président de la République
du Bénin, Patrice Talon semble tourner dos davantage au peuple qui l’a élu. En effet
depuis le 6 avril 2016, date de son avènement au pouvoir, aucun acte n’a porté
une couleur sociale. Surnommé ‘‘Agbonnon’’, le chef de l’Etat confond la
gestion de la cité à celle de ses entreprises privées et fait à sa guise des
heureux et des malheureux.
Arrivé au pouvoir sous le slogan ‘‘je suis prêt
maintenant et toute suite’’, Talon s’est vite rendu compte qu’il n’était pas du
tout prêt à la gestion de l’Etat qu’il le croyait. Ainsi, il va demander à ces
mandants de ‘‘serrer les ceintures pour un an pendant la cuisson’’. Mais rien. Au
bout du moratoire d’un an demandé, agbonnon en demande un autre pendant qu’il
torture le social, malmène le peuple et grossit ses biens.
Travailler
à enterrer l’espoir de la jeunesse et du bas peuple
Après plus de treize mois de gestion, le peuple a vu
rouge, le peuple voit rouge, les populations suffoquent, la Nation galère, la
cité se détériore, car le social s’en est allé. Le Bénin vit depuis l’évènement
de la rupture, une gouvernance social zéro. Mais cela ne s’en arrête pas là.
Talon œuvre au jour le jour à ramener le social en dessous de zéro. Après avoir
travaillé à enraciner le monopole de tous les marchés publics au profit de ses
propres entreprises et de certaines de ses collaborateurs, Talon n’a daigné
créer un seul emploi en treize mois de gestion. Bien au contraire il brille
dans la suppression massive des emplois. Au ministère de l’agriculture au
niveau du développement durable, à la Cnman, à l’Andf, à l’Ons, à l’Onasa, à la
Caia et tout récemment à la Sonapra, plus de 2000 citoyens béninois sont mis au
chômage par Talon et sa bande de rupture. Les bonnes dames ont entre-temps subi
le ravage du préfet Toboula sous le prétexte de la libération des espaces
publics. La jeunesse est forcée au chômage, les foyers sont livrés à la misère,
la voie est ouverte à la délinquance et le Bénin est poussé dans du gouffre. Le
père de la rupture poursuit ainsi son projet de promotion de l’insécurité
société. Talon est juste agbonnon dans la négativité vis-à-vis de la jeunesse
et du peuple vulnérable. L’on peut se demander où il ira avec tout ceci. Hélas…
Commentaires
Enregistrer un commentaire