CIV : Condamné à 20 ans de prison, Guillaume Soro insiste sur sa candidature et sa victoire à la présentielle 2020



L’ancien président de l’Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, contraint actuellement à l’exil est condamné à 20 ans de prison. Alors qu’il y a quelques jours la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples a demandé à l’administration Ouattara de suspendre le mandat d’arrêt lancé contre Soro, la justice ivoirienne a poursuivi le procès de ce dernier jusqu’à aboutir à sa condamnation ce mardi 28 avril 2020 à 20 ans de prison et une amande de 4,5 milliards de francs Cfa par le tribunal correctionnel d’Abidjan.

A la tombée du verdict, Guillaume évoque « une parodie de procès…qui ne l’émeut pas ». L’ex deuxième personnalité de la Côte d’Ivoire qui, à un moment donné s’est séparé d’Alassane Ouattara, ajoute que ce verdict est selon lui « un non-événement ». Du coup, il rappelle au président de son pays que « cette justice qu’il manipule aujourd’hui est la même qui l’avait interdit hier à la participation à toute élection pour nationalité et moralité douteuses…et cela ne l’a pas empêché de devenir président ». Pour Guillaume Soro, Alassane Ouattara n’a qu’un seul but ; l’écarter de la compétition électorale.

Et cette compétition, elle aura lieu, clame Soro sur sa page Facebook. « Je reste candidat à la présidentielle et je gagnerai », a-t-il indiqué. Balayant donc sa condamnation du revers de la main, l’ancien homme fort du parlement ivoirien a invité ses partisans à « continuer le travail de mobilisation » en vue d’assurer la vie au soir de la présidentielle du 31 octobre 2020. Cette affaire n’est qu’une autre du genre en Afrique où c’est devenu récurrent d’assister à la condamnation des opposants à une lourde peine d’emprisonnement à l’approche des élections.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Assemblée nationale : Louis Vlavonou donne raison à Eric Houndété et Nourénou Atchadé

Déploiement des soldats béninois et étrangers à Tchaourou : le gouvernement interpellé par l’he Habibou Woroucoubou