Fcbe : Après le départ de Yayi, le camp majoritaire lâche l'aile Hounkpè
Désormais, il ne reste que Paul Hounkpè et son camp pour poursuivre le chemin contradictoire à celui tracé par le parti Fcbe au congrès de Parakou. Et pour cause, le camp majoritaire du bureau exécutif national du parti Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) donne de la voix au lendemain de la démission du parti, de Boni Yayi, ancien président du Bénin et président d'honneur dudit parti. Fidèles à ce dernier et s'inscrivant dans la défense des principes originels du parti cauris, Eugène Azatazou, Nourénou Atchadé, Léon Dègny, Justin Adjovi et Francis Amoussou, pour ne citer que ceux-là, ont indiqué qu'ils se désolidarisent de la "mascarade de Paul Hounkpè et compagnie".
Dans une déclaration lue ce mercredi 8 avril 2020 au siège du Fcbe à Cotonou par l'He Justin Adjovi, la partie majoritaire des membres du bureau exécutif national déplore les agissements de Théophile Yarou et Paul Hounkpè. Ils s'insurgent surtout contre "l'arrogance" de leurs "camarades putschistes". Ils ont donc présidé que la liste présentée par Hounkpè et compagnie à la Cena "n'est pas la liste Fcbe issue de la base...Le comité national de candidature a été contourné dans toutes les instances", a précisé Justin Adjovi. Les conférenciers du jour ont, pour finir, appelé les militants à la base à se désolidariser également de cette mise en scène de participation du Fcbe aux communales de mai et surtout à être attentifs aux nouvelles directives qui ne vont pas tarder.
LIRE LA DÉCLARATION FCBE
Mesdames et Messieurs de la presse,
Militants et sympathisants du parti FCBE,
Depuis quelques mois, le monde entier traverse une crise sanitaire à nulle autre pareille. Comme vous le savez déjà la planète est confrontée à la pandémie du COVID-19. Notre pays n’en est pas épargné. A ce jour, selon les informations officielles, le Bénin connaît vingt-six (26) cas dont cinq (05) ont déjà recouvré leur santé, vingt (20) encore sous traitement et malheureusement un cas de décès. C’est le lieu pour nous de nous incliner devant la mémoire de cette compatriote et formuler nos sincères condoléances aux familles éplorées.
Aux patients encore sous traitement, qui continuent la lutte contre ce virus, nous les exhortons au courage afin que leur rétablissement soit prompt. Quant au reste des populations béninoises, nous les invitons au respect des gestes barrières universellement connus pour éviter la propagation de la maladie. Par la même occasion, nous demandons au gouvernement de consentir tous les efforts nécessaires en vue d’accompagner la détresse des populations à l’instar des gouvernements de la sous-région.
Mesdames et Messieurs de la presse,
Militants et sympathisants du parti FCBE,
Au petit matin du dimanche 05 avril 2020, le message du Président Boni YAYI a retenti comme le tocsin annonçant son retrait du parti FCBE, son propre parti. En quelques heures, le message a fait le tour du pays et du monde entier. Le chouchou des Béninois s’est retiré de la FCBE, notre parti. Cette nouvelle a bouleversé des centaines de milliers de militants du nord au sud et de l’est à l’ouest.
Ce retrait acté depuis septembre 2019 par les négociateurs clandestins du récépissé du parti, vient d’être obtenu. Face à cette situation, nous responsables attachés à la ligne politique de la FCBE issue du congrès constitutif des 10 et 11 février 2018 à Parakou, rendons un vibrant hommage à cet homme de paix pour tant d’effort fourni en vue de réconcilier la famille FCBE malgré les multiples humiliations faites à sa personne, notamment :
Pour l’obtention du récépissé qui nous était déjà dû, les camarades n’ont pas hésité à dépouiller le Président d’Honneur Boni YAYI de ses prérogatives alors que celui-ci était parti se faire soigner à l’étranger après cinquante-deux (52) jours de séquestration à son domicile suite aux tristes événements post-électoraux de mai 2019 ayant causé la mort de bon nombre de nos compatriotes. C’est donc ce moment que les camarades putschistes ont choisi pour le poignarder dans le dos. Ainsi, l’homme qui a contribué pour une grande part au rayonnement de la FCBE dans le firmament politique béninois des années durant, n’avait plus selon les textes modifiés, aucun pouvoir dans le parti. Cela témoigne déjà de leur volonté de le renvoyer de son propre parti.
Après plusieurs semaines de médiation en vue de rétablir la paix et la concorde au sein du parti, malgré qu’à plusieurs reprises le Président d’Honneur nous a imposé leurs propositions de sortie de crise, comme un serpent de mer, les camarades ont tourné le Président Boni YAYI en bourrique refusant de répondre à plusieurs reprises à son invitation. Il faut souligner que le protocole d’accord qui devrait sanctionner les négociations n’a jamais été signé parce que les rendez-vous pris au domicile du Président Boni YAYI, n’ont pas été honorés par nos camarades parce que disent-ils, Paul HOUNKPE était insaisissable.
A la date d’aujourd’hui, le Président Boni YAYI n’a jamais reçu ni le récépissé, ni les statuts et règlement intérieur certifiés du parti pourtant demandés à maintes reprises aux seigneurs du parti. Plusieurs fois, ils ont transmis des documents au Président d’Honneur qu’ils ont jugé faux par la suite.
Le 10 février 2020 le Président Boni YAYI a rencontré en son domicile les coordonnateurs et secrétaires exécutifs des structures communales du parti. Dans le communiqué les invitant, il était prévu que la rencontre se tienne au siège du parti à Gbèdjromèdé. Non seulement Monsieur HOUNKPE a appelé au boycott mais il a eu l’outrecuidance d’envoyer des policiers au siège pour empêcher la rencontre. Au même moment sur la chaîne de télévision Canal 3, Monsieur Théophile YAROU prétendait que l’invitation du Président d’Honneur manquait de courtoisie envers les “premiers responsables“ du parti, et qu’il ne serait pas qualifié pour inviter des responsables à divers niveau du parti.
Dans le cadre des élections communales et municipales de mai 2020, le Président d’Honneur Dr Boni YAYI a envoyé la somme de dix-huit millions cent-cinquante-mille (18 150 000) francs CFA au trésorier général du parti pour servir de caution à tous les candidats de la liste FCBE.
Contre toute attente, les nouveaux patrons du parti ont estimé que les dispositions sont déjà prises pour le paiement de la caution et ont donc rejeté purement et simplement l’offre du Président d’Honneur.
Pour montrer aux militants qu’ils ont pris entièrement le contrôle et que le Président Boni YAYI n’a plus d’autorité au sein du parti, ils ont systématiquement sorti de la liste des candidats, tous les militants qu’ils estiment proches du Président d’Honneur.
Répondant au message de l’ancien Président de la République, dans une insolence caractérisée, Paul HOUNKPE déclare à la presse ne pas avoir reçu la lettre de démission de celui-ci.
Face à toutes ces humiliations qui montrent à suffisance que le Président d’Honneur n’avait plus de considération dans son propre parti qui est désormais pris en otage par une minorité, ses anciens plus proches collaborateurs, le Dr Boni YAYI n’avait d’autre choix que de se retirer.
Par ailleurs, dans le souci de faire participer le parti FCBE aux élections communales et de les gagner, nous, membres majoritaires du bureau exécutif national, avons consenti d’énormes sacrifices en acceptant les propositions venant de nos camarades du camp HOUNKPE. Malheureusement les accords, les propositions, les suggestions issus des négociations, n’ont jamais été respectés. Nous n’en voulons pour preuve que le protocole d’accord issu de la dernière médiation avec les sages et notables du Borgou que nous remercions au passage, protocole qui n’a pas été respecté : le comité national de candidatures a été contourné dans toutes les prises de décisions et la liste finale n’a pas été consensuelle car piloté par le trio HOUNKPE-YAROU-GARBA. Le dépôt de la liste à la CENA a été fait à la sauvette. A l’arrivée, plusieurs responsables non soumis à leur volonté ont vu leurs noms soit retirés de la liste soit repositionnés en queue de liste. C’est le cas par exemple de l’honorable Justin ADJOVI à Cotonou, l’honorable Abiba DAFIA à Kèrou, du ministre Patrick YERIMA à Kandi, du camarade Daniel SARE KPERA à N’dali, de l’honorable Jean-Marie ALLAGBE à Za-Kpota, du camarade Paulin DOSSA à Abomey-Calavi, etc.
Dans le même temps, les responsables autoproclamés se sont positionnés tête de liste dans leurs circonscriptions respectives notamment à Bembèrèkè Théophile YAROU suivi de Yaya GARBA, à Lobogo Paul HOUNKPE, à Malanville Idrissou BAKO, à Sori Sanni GOUNOU, à N’dali Chabi BAH-GUERA, à Kèrou Abdelaziz BRISSO, à Parakou Issifou AMADOU, etc.
Aussi, dans bon nombre de circonscriptions électorales, les structures de base qui ne leur ont pas fait allégeance, ont été contournées au profit des structures parallèles. A titre illustratif on peut citer l’Atacora, les Collines, le Littoral, le Mono, le Couffo, l’Atlantique, l’Ouémé, le Zou. Vous comprenez donc que la liste déclarée à la CENA n’est pas celle venant des structures du parti FCBE dans la majorité des cas. Il est donc aisé de conclure que l’essentiel était de faire participer le parti FCBE pour donner du crédit à ces élections à l’international à ceux qui en avaient besoin, et non de faire gagner le parti.
Mesdames et Messieurs de la presse,
Eu égard à tout ce qui précède, nous faisons nôtre la déclaration du Président, Son Excellence Dr Boni YAYI du dimanche 05 avril 2020.
A ce titre, nous nous désolidarisons de cette mascarade orchestrée par le clan HOUNKPE, YAROU et compagnie, et annonçons ici et maintenant notre démission dans toute association avec ces derniers.
Nous invitons les structures de base à se démarquer clairement à leur tour des agissements des usurpateurs et de se tenir prêtes à recevoir les nouvelles directives qui leur parviendront incessamment. Une fois de plus, nous assistons à l’organisation d’élections non inclusives.
Militants et sympathisants, la flamme allumée à Parakou les 10 et 11 février 2018 ne s’éteindra jamais.
Fait à Cotonou, le 08 avril 2020
Mesdames et Messieurs de la presse,
Militants et sympathisants du parti FCBE,
Depuis quelques mois, le monde entier traverse une crise sanitaire à nulle autre pareille. Comme vous le savez déjà la planète est confrontée à la pandémie du COVID-19. Notre pays n’en est pas épargné. A ce jour, selon les informations officielles, le Bénin connaît vingt-six (26) cas dont cinq (05) ont déjà recouvré leur santé, vingt (20) encore sous traitement et malheureusement un cas de décès. C’est le lieu pour nous de nous incliner devant la mémoire de cette compatriote et formuler nos sincères condoléances aux familles éplorées.
Aux patients encore sous traitement, qui continuent la lutte contre ce virus, nous les exhortons au courage afin que leur rétablissement soit prompt. Quant au reste des populations béninoises, nous les invitons au respect des gestes barrières universellement connus pour éviter la propagation de la maladie. Par la même occasion, nous demandons au gouvernement de consentir tous les efforts nécessaires en vue d’accompagner la détresse des populations à l’instar des gouvernements de la sous-région.
Mesdames et Messieurs de la presse,
Militants et sympathisants du parti FCBE,
Au petit matin du dimanche 05 avril 2020, le message du Président Boni YAYI a retenti comme le tocsin annonçant son retrait du parti FCBE, son propre parti. En quelques heures, le message a fait le tour du pays et du monde entier. Le chouchou des Béninois s’est retiré de la FCBE, notre parti. Cette nouvelle a bouleversé des centaines de milliers de militants du nord au sud et de l’est à l’ouest.
Ce retrait acté depuis septembre 2019 par les négociateurs clandestins du récépissé du parti, vient d’être obtenu. Face à cette situation, nous responsables attachés à la ligne politique de la FCBE issue du congrès constitutif des 10 et 11 février 2018 à Parakou, rendons un vibrant hommage à cet homme de paix pour tant d’effort fourni en vue de réconcilier la famille FCBE malgré les multiples humiliations faites à sa personne, notamment :
Pour l’obtention du récépissé qui nous était déjà dû, les camarades n’ont pas hésité à dépouiller le Président d’Honneur Boni YAYI de ses prérogatives alors que celui-ci était parti se faire soigner à l’étranger après cinquante-deux (52) jours de séquestration à son domicile suite aux tristes événements post-électoraux de mai 2019 ayant causé la mort de bon nombre de nos compatriotes. C’est donc ce moment que les camarades putschistes ont choisi pour le poignarder dans le dos. Ainsi, l’homme qui a contribué pour une grande part au rayonnement de la FCBE dans le firmament politique béninois des années durant, n’avait plus selon les textes modifiés, aucun pouvoir dans le parti. Cela témoigne déjà de leur volonté de le renvoyer de son propre parti.
Après plusieurs semaines de médiation en vue de rétablir la paix et la concorde au sein du parti, malgré qu’à plusieurs reprises le Président d’Honneur nous a imposé leurs propositions de sortie de crise, comme un serpent de mer, les camarades ont tourné le Président Boni YAYI en bourrique refusant de répondre à plusieurs reprises à son invitation. Il faut souligner que le protocole d’accord qui devrait sanctionner les négociations n’a jamais été signé parce que les rendez-vous pris au domicile du Président Boni YAYI, n’ont pas été honorés par nos camarades parce que disent-ils, Paul HOUNKPE était insaisissable.
A la date d’aujourd’hui, le Président Boni YAYI n’a jamais reçu ni le récépissé, ni les statuts et règlement intérieur certifiés du parti pourtant demandés à maintes reprises aux seigneurs du parti. Plusieurs fois, ils ont transmis des documents au Président d’Honneur qu’ils ont jugé faux par la suite.
Le 10 février 2020 le Président Boni YAYI a rencontré en son domicile les coordonnateurs et secrétaires exécutifs des structures communales du parti. Dans le communiqué les invitant, il était prévu que la rencontre se tienne au siège du parti à Gbèdjromèdé. Non seulement Monsieur HOUNKPE a appelé au boycott mais il a eu l’outrecuidance d’envoyer des policiers au siège pour empêcher la rencontre. Au même moment sur la chaîne de télévision Canal 3, Monsieur Théophile YAROU prétendait que l’invitation du Président d’Honneur manquait de courtoisie envers les “premiers responsables“ du parti, et qu’il ne serait pas qualifié pour inviter des responsables à divers niveau du parti.
Dans le cadre des élections communales et municipales de mai 2020, le Président d’Honneur Dr Boni YAYI a envoyé la somme de dix-huit millions cent-cinquante-mille (18 150 000) francs CFA au trésorier général du parti pour servir de caution à tous les candidats de la liste FCBE.
Contre toute attente, les nouveaux patrons du parti ont estimé que les dispositions sont déjà prises pour le paiement de la caution et ont donc rejeté purement et simplement l’offre du Président d’Honneur.
Pour montrer aux militants qu’ils ont pris entièrement le contrôle et que le Président Boni YAYI n’a plus d’autorité au sein du parti, ils ont systématiquement sorti de la liste des candidats, tous les militants qu’ils estiment proches du Président d’Honneur.
Répondant au message de l’ancien Président de la République, dans une insolence caractérisée, Paul HOUNKPE déclare à la presse ne pas avoir reçu la lettre de démission de celui-ci.
Face à toutes ces humiliations qui montrent à suffisance que le Président d’Honneur n’avait plus de considération dans son propre parti qui est désormais pris en otage par une minorité, ses anciens plus proches collaborateurs, le Dr Boni YAYI n’avait d’autre choix que de se retirer.
Par ailleurs, dans le souci de faire participer le parti FCBE aux élections communales et de les gagner, nous, membres majoritaires du bureau exécutif national, avons consenti d’énormes sacrifices en acceptant les propositions venant de nos camarades du camp HOUNKPE. Malheureusement les accords, les propositions, les suggestions issus des négociations, n’ont jamais été respectés. Nous n’en voulons pour preuve que le protocole d’accord issu de la dernière médiation avec les sages et notables du Borgou que nous remercions au passage, protocole qui n’a pas été respecté : le comité national de candidatures a été contourné dans toutes les prises de décisions et la liste finale n’a pas été consensuelle car piloté par le trio HOUNKPE-YAROU-GARBA. Le dépôt de la liste à la CENA a été fait à la sauvette. A l’arrivée, plusieurs responsables non soumis à leur volonté ont vu leurs noms soit retirés de la liste soit repositionnés en queue de liste. C’est le cas par exemple de l’honorable Justin ADJOVI à Cotonou, l’honorable Abiba DAFIA à Kèrou, du ministre Patrick YERIMA à Kandi, du camarade Daniel SARE KPERA à N’dali, de l’honorable Jean-Marie ALLAGBE à Za-Kpota, du camarade Paulin DOSSA à Abomey-Calavi, etc.
Dans le même temps, les responsables autoproclamés se sont positionnés tête de liste dans leurs circonscriptions respectives notamment à Bembèrèkè Théophile YAROU suivi de Yaya GARBA, à Lobogo Paul HOUNKPE, à Malanville Idrissou BAKO, à Sori Sanni GOUNOU, à N’dali Chabi BAH-GUERA, à Kèrou Abdelaziz BRISSO, à Parakou Issifou AMADOU, etc.
Aussi, dans bon nombre de circonscriptions électorales, les structures de base qui ne leur ont pas fait allégeance, ont été contournées au profit des structures parallèles. A titre illustratif on peut citer l’Atacora, les Collines, le Littoral, le Mono, le Couffo, l’Atlantique, l’Ouémé, le Zou. Vous comprenez donc que la liste déclarée à la CENA n’est pas celle venant des structures du parti FCBE dans la majorité des cas. Il est donc aisé de conclure que l’essentiel était de faire participer le parti FCBE pour donner du crédit à ces élections à l’international à ceux qui en avaient besoin, et non de faire gagner le parti.
Mesdames et Messieurs de la presse,
Eu égard à tout ce qui précède, nous faisons nôtre la déclaration du Président, Son Excellence Dr Boni YAYI du dimanche 05 avril 2020.
A ce titre, nous nous désolidarisons de cette mascarade orchestrée par le clan HOUNKPE, YAROU et compagnie, et annonçons ici et maintenant notre démission dans toute association avec ces derniers.
Nous invitons les structures de base à se démarquer clairement à leur tour des agissements des usurpateurs et de se tenir prêtes à recevoir les nouvelles directives qui leur parviendront incessamment. Une fois de plus, nous assistons à l’organisation d’élections non inclusives.
Militants et sympathisants, la flamme allumée à Parakou les 10 et 11 février 2018 ne s’éteindra jamais.
Fait à Cotonou, le 08 avril 2020
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