Parlement du Bénin : ces chantiers chers au Mpl


Les législatives de 2023, c’est le sujet qui anime plus l’actualité en ce moment au Bénin. A cet effet, les lignes bougent dans les états-majors des partis politiques. Certaines formations se situent déjà et de surcroît leurs militants sont orientés. C’est le cas au Mouvement populaire de libération (Mpl) qui « se prépare ardemment pour les législatives de 2023 ». C’est la position clairement affichée par le président dudit parti, Expérience Tèbè. D’ailleurs, désire vivement le président du Mpl, il faut « que les prochains représentants du peuple soient majoritairement de l’opposition ». Ceci, pour que le rééquilibrage des débats soit rétabli au parlement.

Chose sure, le parti dirigé par Expérience Tèbè a déjà une idée claire des chantiers à attaquer une fois au palais des gouverneurs. Selon les dires du président du Mpl, il sera procédé à une correction des « lois liberticides » instaurées par le parlement monocolore. Nommément, la loi sur le numérique est un danger pour la libre expression aussi bien pour la presse que pour les citoyens. « Nous avons déjà pensé à un certain nombre de réflexions en termes de projets de loi », a assuré Expérience Tèbè. C’est pourquoi, outre les chantiers cités plus hauts, la femme est également au centre des grands projets du Mouvement populaire de libération. ‘‘L’éducation pour tous’’ sera instauré. Un projet de loi qui veut que l’école soit obligatoire pour tout citoyen au minimum jusqu’à l’âge de 18 ans. La femme n’est pas du reste dans le vaste chantier du Mpl au parlement du Bénin. Des lois qui favorisent la participation des femmes à la gestion de la cité et une qui rallongera la période de congé des mères allaitantes afin de permettre à cette dernière de bien s’occuper de leurs bébés sont envisagées.

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