Terrorisme : les djihadistes toujours durs avec le Bénin

 


Ils ont encore frappé et du coup, c’est un mardi noir au Bénin. Ils, ce sont les djihadistes qui sèment la terreur au bénin depuis maintenant plusieurs mois. Aux alentours de 3 heures du matin de ce mardi, c’est un commissariat de Monsey, une localité de la commune de Karimama qui a été la cible des ces hors la loi. Il est indiqué que le groupe armé était en déplacement sur quatre motos. Ils ont ouvert le feu sur le commissariat pour entrainer des échanges de tirs entre eux et les forces béninoises.

Dans cette violence, un sous-brigadier de police a été mortellement atteint sur place. Le groupe terroriste a ensuite mis feu au commissariat pour ajouter des dégâts matériels à celui humain occasionné. A la fin de leur opération, les terroristes, à en croire les sources, ce seraient replier sur un lieu où ils sont soupçonnés installer leur base. Il faut souligner qu’il n’y pas longtemps, les djihadistes ont également opéré, causant la mort de 5 hommes en uniforme.

La peur s’empare des populations

Cette situation devient récurrente et les populations se demandent ce qui arrivera par la suite, surtout quand elles observent ce que font les hommes issus du même groupe terroriste au Mali, au Niger, au Burkina-Faso ainsi qu’un peu partout en Afrique. Certains prennent déjà la résolution de changer de lieu de résidence dans l’optique d’aller plus ou moins loin des périmètres de prédilection des djihadistes. D’autres n’ont pas le choix et advienne que pourra.


  

Renforcer les forces de défense

Même si le gouvernement clame qu’il déploie suffisamment de moyens à l’endroit des forces de l’ordre et de défense, cela ne se traduit pas sur le terrain au vu des constats. Il n’est pas rare que les rumeurs venant des hommes en uniforme expriment le contraire. Une autre piste étrangement laissée est l’intervention des démineurs.

Dans cette atmosphère où nos hommes sont engagés pour la patrie, les conditions doivent leur être créées pour exercer efficacement. Il arrive que les patrouilles soient difficiles pour les éléments déployés sur le terrain vu que les démineurs ne sont pas intervenus pour libérer le terrain. Alors que ces patrouilles, on le sait, participe à faire reculer les terroristes. Si moyens, il y en a, il faut retenir tout simplement qu’ils sont très insuffisants.


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