Gouvernance en Afrique/Indépendance de la justice : le Sénégal, une fois encore exemplaire

 Nouveau signal depuis le Sénégal pour l'Afrique. Nouvel exemple de la justice pour le monde. Sonko radié de la liste électorale, mais Sonko de nouveau sur la liste et présidentiable.


Au milieu de la tempête de l'appétit dictatorial des princes du pouvoir sénégalais, la justice dans ses deux bottes, imperturbable. La justice s'est démarqué de tous les assauts de l'exécutif pour exercer ses prérogatives en toute indépendance. Le monde entier voyait déjà la main mise de Macky Sall, le président du Sénégal sur l'opposant Ousmane Sonko, qui séjourne derrière les barreaux depuis un moment. Le jeu politique populaire, maire de Ziguinchor vient de remporter un nouvel épisode de la bataille judiciaire qui l'oppose à l'État. Un rebondissement. Ce jeudi 14 décembre, le tribunal de grande instance de Dakar a ordonné la réinscription de l’opposant sur les listes électorales, relançant ainsi la possibilité pour l'opposant emprisonné Ousmane Sonko de candidater à la présidentielle de février 2024. 

L'exemple Sénégal 

Ousmane Sonko, de nouveau éligible pour la présidentielle dans son pays. Une nouvelle qui ne va pas être la joie pour Macky Sall qui trouve en le natif de Thiès le premier si ce n'est l'unique menace à son pouvoir. Cette décision de justice en faveur de Sonko prouve à la face du monde l'indépendance de la justice dans ce pays de l'Afrique de l'ouest. Aussi, cela reste un signal fort pour les autres pays du continent. Si déjà le pays a déjà prouvé par le biais de sa jeunesse sa détermination face à l'injustice et la persécution des opposants, la justice sénégalaise de sa part vient de démontrer qu'elle n'est pas sous ordre. 

Avis aux pays africains 

Une grande leçon réside dans ce feuilleton politico-judiciaire qui se joue au Sénégal à travers ce bras de fer Sonko-Sall. Comme au Sénégal avec le président en exercice, plusieurs pays d'Afrique voient leurs présidents s'ériger en toi dans une posture permanente de terroriser les voix discordantes. Le cas de l'opposant sénégalais prouve à suffisance que même ceux qui tiennent toutes les institutions de la République aujourd'hui, narguant enfants et adultes, disposant à volonté de leur droits et devoirs ne seront pas éternellement dans ce privilège empoisonné. De plus en plus au Sénégal Macky est sale et végète dans le sale. Aux autres dirigeants africains de choisir la couleur de fin de leur règne.

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