Alerte de Louis Vlavonou : « La plupart des guerres civiles sont les résultats de choix ou de décisions politiques »

Nouvelle session parlementaire ouverte ce lundi au palais des gouverneurs à Porto-Novo. Le président de l’institution, livrant son discours, a glissé une phrase qui ne laisse personne indifférent.


Les députés de la 9ème législature ont repris le chemin du palais des gouverneurs ce lundi 15 avril 2024 dans le cadre de l’ouverture de la première session ordinaire de l’année en cours. Face à ses collègues, hôtes, présidents d’institutions et ministres, le président de l’Assemblée nationale Louis Vlavonou a livré un discours dans lequel il a été question de bilan, observations et perspectives. Une partie de l’allocution du chef du parlement a retenu l’attention. Louis Vlavonou n’a pas pu se taire sur les tensions qui secouent plusieurs pays du monde et au regard de celles-ci, il parvient à une conclusion. Le président du pouvoir législatif béninois connaît les coupables des crises qui puent la vie des peuples. Ils ont noms, les dirigeants.

Le président de l’Assemblée nationale Louis Vlavonou indique être conscient de ce que les guerres civiles sont des « tragédies qui déciment les populations, les traumatisent ou les appauvrissent au jour le jour ». il remet donc les dirigeants face à leurs responsabilités puisque, à l’en croire dans son allocution, « La plupart des guerres civiles sont les résultats de choix ou de décisions politiques ». Louis Vlavonou affirme au regard de cela que les « responsables politiques » devaient « œuvrer, résolument et inlassablement, à éloigner le spectre de la guerre » de leurs pays.


C’est dire donc que le président de l’Assemblée nationale du Bénin, membre du parti de la mouvance du chef de l’Etat Patrice Talon est convaincu que plus les décideurs évitent des décisions qui enrhument les populations, moins il y aura des crises au sein des nations. Et il n’a pas tort si l’on prend le cas du Bénin où des décisions politiques ont été prises en 2019, 2020 et même 2021 et la résultante a été et reste fâcheuse jusqu’à nos jours. Il en est de même de la décision empreinte d’exclusion inclue dans le code électoral qui fait couler encre et salives depuis le 5 mars dernier. Plus près, la répression contre le non port de casque au pays livre au jour le jour des épisodes faits de bavures policières révoltes des populations. Ce sera à tout l’honneur du président Vlavonou de remonter sa remarque jusqu’au chef de l’exécutif et pourquoi glisser sur la table de ce dernier son bout de phrase dans son discours où il a affirmé que « 
rien ne vaut la paix et la stabilité politique dans un pays ; c’est comme la santé pour le corps humain ! ».

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