Réforme diplomatique opérée par la rupture : tellement de points d'ombre à clarifier, l'he Joël Godonou passe à l'interpellation du gouvernement
oler un pays du reste du monde n'a jamais été une bonne idée. Pourtant une politique des actuels dirigeants contribue à cela. Du coup, un député de l'opposition interpelle le gouvernement.
Sur le plan diplomatique, le Bénin se recroqueville sur lui-même depuis 2016, année d'arrivée au pouvoir de patrice Talon. La situation est le fruit des réformes opérées sur la carte diplomatique qui ont consisté à la fermeture de plusieurs ambassades et consulats d'une part puis à la transformation de certaines ambassades en consulats d'autre part. Nombre de béninois déplorent ces réformes qui enchaînent difficultés pour le pays. Portant la parole du peuple béninois, l'honorable Joël Godonou, vice-président du groupe parlementaire Les Démocrates formule cinq questions orales sans débats au gouvernement du président Talon. Dans son interpellation du lundi 15 avril 2024, le député de l'opposition souligne le calvaire que vivent ses compatriotes dans les pays victimes de cette réforme désavantageuse de la rupture.
Animé par le sens de la transparence que prône son parti politique « Les Démocrates », l'auteur de l'interpellation, l'honorable Joël Godonou, exige des comptes à l'exécutif quant à ce que sont devenus les biens mobiliers, immobiliers et autres dans les pays avec lesquels le Bénin a rompu cette coopération résidente. L'élu de la 16ème circonscription électorale se préoccupe également de l'avenir des accords bilatéraux qui existaient entre le Bénin et les pays concernés par cette rupture. L'autre aspect de cette réforme qui suscite inquiétude et indignation chez l'honorable auteur de ces questions au gouvernement, c'est l'avenir des béninois qui travaillaient dans les ambassades et consulats fermés par le régime Talon. Les députés du groupe parlementaire de l'opposition Les Démocrates continuent ainsi leur dynamique de contrôle de l'action gouvernement en harmonie avec les aspirations du peuple béninois qui les a mandatés pour l'Assemblée nationale. La balle est désormais dans le camp du gouvernement qui est attendu au tribunal du parlement pour rendre des comptes au peuple.
Cliquez ici pour lire l'intégralité de l'interpellation de l'he Joël Godonou
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