Torture d’un citoyen et non-assistance à personne en danger : le gouvernement interpellé par l’honorable Raouf Sariki sur le cas d’Akim Gbadamassi

 


 - Un ancien député dans le collimateur


L’honorable Raoufou Sariki, député du parti « Les Démocrates » élu dans la ville de Parakou rugit suite à certaines graves violations de la personne humaine et des biens publics. Un ancien député dans le collimateur de cette nouvelle interpellation du gouvernement, une soixantaine maintenant, par l’auteur et ses 16 autres cosignataires de l’opposition parlementaire.

Les députés du groupe parlementaire Les Démocrates ne faiblissent pas dans leur lutte et ne se déroutent point de leur conviction.  S’il y a des points qu’ils ne négocient contre rien au monde, c’est la démocratie et l’Etat. L’honorable Raoufou Sariki vient d’interpeller le gouvernement sur une énième violation des droits humains devenus monnaie courante dans le pays depuis avril 2016. Ce lundi 23 septembre 2024, le député de l’opposition a déposé sur la table du président du pouvoir législatif une interpellation du gouvernement Talon. Le député de Parakou n’en croit pas à ses yeux la torture commise sur le compatriote Akim Gbadamassi. L’honorable Raoufou Sariki déplore la gravité de ces actes dont l’un des auteurs est un élément des forces armées et de sécurité publique avec pour témoin un ancien député. Dans sa question d’actualité, l’élu Démocrate souhaite savoir comment la hiérarchie militaire compter gérer le dossier.

Le second volet de l’interpellation de l’honorable Raoufou Sariki, c’est la participation passive à la torture d’un ancien député. Le parlementaire exige des clarifications sur la présence de ce dernier sur les lieux. Surtout, le membre du groupe parlementaire Les Démocrates constate en déphasage avec les lois de la République que l’ancien député en question continue de bénéficier de certains avantages de l’Etat dans une opacité totale. Le locataire du palais des gouverneurs convoque donc Patrice Talon et son équipe au tribunal de l’Assemblée nationale pour la faire la lumière sur comment et pourquoi l’ancien député dispose-t-il encore de garde du corps et se déplace dans un véhicule immatriculation officielle.

Ici les 08 questions adressées à la rupture de Talon

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