Bénin : Komi Koutché prend langue avec les étudiants de l'Uac

 


Depuis les États-Unis d'Amérique où il est contraindre de vivre en exil, l'opposant béninois Komi Koutché, par visioconférence, a réussi à entretenir les étudiants de l'université d'Abomey-Calavi. C'est en présence des jeunes leaders tels Bill Souleymane, Habib Ahandéssi, Mourydine Ogoubi et compagnie. Conscient que dans ce lieu de savoir, se trouvent les jeunes hommes et femmes sur qui repose l'avenir de son pays, l'ancien ministre d'Etat s'est laissé aller à coeur joie à ce face-à-face. << Vous parler à vous étudiants, c'est m'adresser à l'avenir de notre pays >>, a-t-il introduit. À la suite du docteur Paul Atihou qui a présenté son essai intitulé << Ma Version >> et qui a levé un coin de voile sur les détails de la cabale orchestrée contre sa personne par le régime de la rupture, Komi Koutché a donné l'assurance aux étudiants de l'université qui l'a formé. L'ancien argentier national est plutôt préoccupé par l'avenir et non les errements de la rupture. << Je ne suis pas venu ici vous dire si Patrice Talon est bon ou mauvais. Chacun de nous a fait l'expérience de sa gestion pendant cinq ans et sait ce qu'il en est. Je suis venu parler avec vous de l'avenir >>, dit-il. 





Pour Komi Koutché, l'étudiant incarne le lendemain d'un pays. Il croit en ses "camarades" pour bâtir le lendemain meilleur pour le Bénin. C'est pourquoi, il a exhorté ces derniers à ne pas rester derrière de la scène face à la situation catastrophique dans laquelle la gouvernance Patrice Talon a plongé le pays. << Vous êtes capables de faire mieux que tous ceux qui sont là aujourd'hui y compris... Ne vous sous estimez en rien. Le débat en court est un débat national et vous devez vous exprimer aussi, ce sera pour défendre votre avenir parce que vous avez des solutions magiques pour rendre l'avenir de notre pays meilleur >>, a-t-il laissé entendre. Komi Koutché croit donc qu'il ne faut pas se taire et laisser le président dont le mandat arrive à terme dans moins de quatre enraciner la dictature dans le pays. << Nous allons, si nous croisons les doigts, vers une élection présidentielle, avec une Constitution privée, qui ne sera pas différente des dernières législatives où les députés ont été nommés à votre place. Vous étudiants, vous avez votre arme qui est votre expression >>, dit-il. Pour l'opposant en exile, cela est capital. La jeunesse doit se battre pour arracher la place qui lui appartient au risque de subir et de voir sa progéniture subir. Plusieurs livres << Ma Version >> ont été offerts aux étudiants.





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