Dans l'incongruité, ils se révèlent !!!
Ils sont vraiment dépités. Se taire valait clairement mieux. Suite aux déclarations de la candidate à la présidentielle Réckya Madougou et de l'honorable Hamed Affo Obo dit Souwi, les membres du parlement contesté vont dans tous les sens. Hier, c'était un défilé de deux commis pour mettre du sable dans le gari de Souwi. On a plutôt noté des propos variés et variables aux côtés d'un Souwi debout sur sa ligne du début avec de développement plus clair que le précédent. Même si la Cour constitutionnelle a jugé meilleure la ligne brisée à la ligne droite.
Ce jeudi, deux députés ont cru devoir accomplir le job de jeter de l'opprobre sur Madougou. Elle et encore elle. À l'arrivée, ces sorties sont plutôt à l'avantage de Réckya Madougou. La "trop belle pour diriger le Bénin" doit s'en frotter les mains. Rachidi Gbadamassi et Mama Sanni ont tout simplement demandé à leur clan subdivisé en UP et BR de cesser de mentir. Car, contrairement à ce que leurs collègues affirment, la candidate de Les Démocrates a bien évidemment entrepris les démarches pour décrocher les parrainages. Gbadamassi précise surtout qu'elle << et ses maîtres ont cherché le parrainage avec détermination >>. Une sortie médiatique donc en faveur des déclarations de l'opposition béninoise. Le peuple a pu se rendre compte et a eu l'occasion sur le coup d'identifier ceux qui disent vrai et ceux qui disent faux.
Le cop à l'âne
Même côte à côte, Rachidi Gbadamassi et Mama Sanni se sont contredits. Sur la même activité (conférence de presse), Gbadamassi affirme que le président de son parti Bloc républicain, Abdoulaye Bio Tchané a intimé l'ordre de parrainer tous sauf Réckya Madougou. On sait de qui son président a aussi reçu de telle instruction. Exclusion n'est ce pas ? Volonté de la mouvance de contraindre l'opposition à désigner un candidat plutôt qu'un autre n'est-ce pas ?
Quant à Sanni Mama, il prend à contre pieds son camarade. Selon lui, le président Patrice Talon a encouragé l'autre bébé siamois, Union progressiste à accorder de parrainages à l'opposition. Le chef de la rupture, a-t-il indiqué, s'est d'ailleurs réjoui lorsqu'il a appris que Madougou, la candidate des LD l'a approché, car le chef de l'État souhaitait une élection ouverte. Intéressant, mais incongru. Comment quelqu'un qui cherche la compétition à travers une élection ouverte a pu accepter obtenir 118 parrains pendant que Les Démocrates dont il s'est réjoui de la démarche pour en obtenir, s'en sont privés ? Aussi, lui dont l'ordre passe avant et après tout, pourquoi n'a t-il pas insisté lorsqu'il ne voyait pas ses consignes qui demandaient aux siens d'aller même vers l'opposition bafouées ?
Les réponses sont claires. À aucun moment, il n'y a eu l'intention de procéder à une élection ouverte. Et le moyen par exemple d'y parvenir est de passer par la confiscation des parrainages, l'exclusion toute faite. La tradition électorale instaurée depuis 2016 suit tout simplement son chemin. Le bien de tout cela est qu'aussi bien les uns après les autres, les adeptes de l'Up et du Br effectuent des sorties médiatiques, esprit troublé, pour se tirer de balles dans les pieds voulant en faire autant à leurs adversaires politiques. Reste à souhaiter qu'ils multiplient leurs sorties, car cela va permettre au peuple béninois et à l'opinion internationale de savoir tout. Game over.
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