Situation socio-politique dégradante au Bénin : Deux personnalités en sont responsables, selon l'He Maxime Houédjissin


Le Bénin est dans une mauvaise passe. À la veille de la présidentielle, la situation socio-politique du pays va de mal en pire. À la base, les réformes politiques engagées par Patrice Talon depuis son avènement à la tête du Bénin. Après deux élections, législatives et municipales, exclusives, le régime Talon s'attèle à entreprendre une troisième. Cela plonge le pays dans une atmosphère précaire. Sorti de son silence, l'ancien député Dah Woudji Woudji Maxime Houédjissin affirme que le chef de l'État n'a pas pu être capable de mettre ainsi le pays à terre tout seul. Selon lui, deux anciens présidents de l'Assemblée nationale sont ceux qui lui ont donné les moyens. << Ils ne pourront pas être exonérés du drame que mon pays vit aujourd'hui >>, clame-t-il. 


 Dah Woudji Woudji pointe du doigt accusateur ces deux hommes qui sont rentrés dans dans la scène politique béninoise dans les années 1970 et qui ont été récemment l'un président du parlement et l'autre président du groupe parlementaire. L'ancien député prend ces derniers pour responsables et complices au même titre que ceux qui ont << déprogrammé tout ce dont le pays a de plus cher : son système démocratique, de liberté et d'économie >>. Dah Woudji Woudji Maxime Houédjissin reste tout de même convaincu que le peuple ne va rater aucun des acteurs de cette triste situation. << Ces deux anciens présidents du parlement n'échapperont pas à l'établissement de l'état des lieux démocratique de notre pays, le moment venu >>, a soutenu l'ancien parlementaire.


CI-DESSOUS LES PROPOS DE L'HE DAH WOUDJI WOUDJI MAXIME HOUEDJISSIN


« En ma qualité d’acteur politique et serviteur de ce peuple, je me dois de me prononcer pour la survie démocratique de notre pays…Je dois dire que les élections “exclusives“ pour la désignation du Président de la République auront lieu bientôt. Je crois que tout est apprêté pour, tout est réglé pour, toutes les institutions sont réglées, les hommes qui sont chargés de les animer sont réglés. Ce qui se passe dans notre pays aujourd’hui est l'œuvre de deux personnalités que j'ai eu l'occasion de servir comme premier questeur à l'Assemblée nationale l'un ou l'autre en leur qualité de Président du Parlement. Ces deux personnalités portent l'entière responsabilité de ce qui nous arrive aujourd'hui. Ils ne pourront pas être exonérés du drame que mon pays vit aujourd'hui. Les Onze (11) lois votées nuitamment par la 7ème législature dont ces deux personnalités étaient “commandant en chef“ ont permis à leur poulain, Patrice talon de mettre le pays réglo. Ils en sont responsables! J'insiste et je persiste que ces deux anciens présidents du Parlement n'échapperont pas à l'établissement de l’état des lieux démocratique de notre pays, le moment venu. De mémoire d'homme, ces deux personnalités ont fait leur apparition sur la scène politique les années 1970. Et depuis, ils y sont non pas pour construire le pays mais pour déprogrammer tout ce dont le pays a de plus cher. Son système démocratique, de liberté, d’économie etc. Je rappelle que si ces deux anciens présidents du parlement n'avaient pas, en complicité avec les ennemis de notre peuple, élaboré, voté et mis à disposition du Président de la République, des lois scélérates, l'édifice Bénin serait bien debout démocratiquement. Le Président Talon n'est pas plus fort, ni rusé, ni riche, ni intelligent plus que personne, il fait ce qu'il fait aujourd'hui grâce aux lois mortifères que ce duo lui avait fournies.  Peuple ne les ratera pas! A certains, ils diront qu'ils n'avaient pas eu la majorité au Parlement mais à moi, ils ne pourront pas le dire parce que je connais leur fonctionnement. Et je connais le fonctionnement du parlement. Ils ne peuvent pas se trouver d’excuses…Je mets un doigt accusateur sur ces deux personnalités anciennement députés au Parlement, présidents de ce parlement pour l'un et président de groupe parlementaire pour l'autre. Notre peuple est un peuple paisible qui refuse de connaitre la violence, qui n'a pas la tradition de la violence. Nous sommes un pays démocratique. Nous avons toujours utilisé l'expression du vote pour sanctionner nos dirigeants. Ce qu'on nous refuse aujourd'hui »


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